Commentaire
Commentaire d’avril 2024 : « Imaginez qu’il n’y ait pas de réduction de taux… C’est facile si vous essayez… »
17 avril 2024
Activité du portefeuille
Nous avons récemment ajouté de l’or aux Portefeuilles gérés BMO, de sorte qu’ils correspondent au positionnement des Portefeuilles FNB BMO et des Portefeuilles FiducieSélect de BMO. Nous continuons de voir de la valeur dans le métal jaune comme élément de diversification dans un portefeuille à long terme et, malgré les nouveaux sommets historiques qui sont établis, nous croyons que le lingot présente encore un potentiel de hausse important, surtout en raison des achats par les banques centrales. À court terme, nous apprécions la rapidité de la récente remontée et nous avons souscrit des options d’achat couvertes pour fournir une mesure de défense relative en cas de consolidation des cours.
Nous maintenons des couvertures pour les tendances baissières pour nous protéger de la volatilité1 à la baisse, au moyen d’options sur les indices S&P 500 et NASDAQ. Malgré le récent repli, le coût d’achat de cette protection demeure relativement abordable.
Notre dernier point de vue continue de privilégier les actions américaines par rapport aux actions canadiennes, même si les récentes hausses de prix des produits de base et de l’énergie profitent à ces secteurs à court terme. Cependant, nous demeurons préoccupés par la santé générale de l’économie et nous demeurons prudents en attendant que la Banque du Canada clarifie davantage le moment où elle abaissera les taux.
« Imaginez qu’il n’y ait pas de réduction de taux… C’est facile si vous essayez… »
D’abord et avant tout, toutes mes excuses à John Lennon. Passons à autre chose…
Après la solide performance des actions mondiales au premier trimestre, les investisseurs ont tous été ébranlés au début du mois d’avril par les données sur l’IPC plus élevées que prévu, qui ont suivi une autre hausse inattendue de la création d’emplois aux États-Unis en mars. Il s’en est suivi un délestage marqué des actions et un impact encore plus marqué sur les taux d’intérêt, les obligations américaines à 10 ans ayant grimpé au-dessus de 4,5 %, un niveau observé pour la dernière fois en novembre l’an dernier, après avoir culminé juste au-dessus de 5 %. Plus important encore, les prix des contrats à terme standardisés de la Réserve fédérale américaine ont encore baissé, se rapprochant maintenant de seulement deux baisses d’ici la fin de l’année, et le marché a définitivement rejeté toute attente d’une première baisse en juin.
Nous avons observé le changement de discours : d’un atterrissage brutal à un atterrissage en douceur puis à aucun atterrissage du tout. Mais les données récentes semblent indiquer que l’économie américaine n’atterrit pas et qu’elle est en fait en train de s’accélérer. Compte tenu de la hausse des prévisions du produit intérieur brut (PIB) et de la croissance prévue du bénéfice par action, la NÉCESSITÉ apparente de réduire les taux aux États-Unis s’amenuise. Le Canada, par contre, diverge de plus en plus à cet égard, car la croissance plus modérée de l’emploi et la sensibilité accrue aux taux dans l’ensemble ont une incidence sur l’important secteur bancaire et sur les consommateurs. En particulier, ceux qui ont contracté un prêt hypothécaire en 2020 voient probablement les mois s’écouler rapidement avant le refinancement en 2025, puisque l’absence de baisses de taux se traduira par une augmentation importante de leurs versements hypothécaires mensuels. Si l’on combine cela à la croissance sous la tendance du PIB, le ton plus conciliant de la BdC après sa réunion d’avril laisse toujours entrevoir une première baisse au début de juin, ce qui serait plus hâtif que nos voisins américains.
Voilà qui nous amène à la grande question : qu’arrivera-t-il si les États-Unis ne baissent pas les taux du tout et qu’est-ce que cela signifiera pour les marchés? Qu’arrivera-t-il si l’inflation ne parvient jamais à revenir sous le niveau des 2 % si fermement ancré dans l’esprit collectif des décideurs et des investisseurs? Compte tenu de l’évolution de la scène géopolitique et de la démondialisation continue du commerce, qui a culminé en 2018, la diminution des influences déflationnistes porte à croire que trois sera peut-être le nouveau deux. Ou peut-être que domineront d’autres forces déflationnistes, comme l’intelligence artificielle ou les avancées dans le secteur des soins de santé qui réduisent les coûts globaux des soins pour les personnes physiques et les contribuables, ce qui nous ramènera au régime précédent de faible inflation. Le résultat à long terme reste à voir, mais la réponse à court terme semble être que les marchés sont moins axés sur les taux que sur la croissance des bénéfices et que l’économie semble croître dans un contexte de taux plus élevés. Par conséquent, nous continuons de surpondérer les actions, en considérant le repli actuel comme une pause, et non comme un renversement de tendance.
Perspectives
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