Commentaire

Commentaire de octobre sur les Portefeuilles FNB BMO : « Les marchés tiennent le coup, malgré un ouragan »

18 octobre 2024

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Activité du portefeuille

  • Du côté des options, nous avons acheté des options de vente pour protéger nos positions en lingots d’or, compte tenu des conditions actuelles de surachat extrême. Même si nous demeurons optimistes à long terme, une période de consolidation pourrait être à l’ordre du jour. Cependant, le risque de hausse demeure en cas de victoire de Trump dans la course présidentielle américaine, car les estimations d’augmentation importante du déficit pourraient s’avérer défavorables au dollar américain (au bénéfice de l’or, car sa tarification est en $ US). Nous avons également resserré les prix d’exercice de notre écart sur options de vente de l’indice S&P 500, en tenant compte des gains réalisés depuis le début de l’année, ainsi que des rajustements généraux à la hausse des estimations des analystes pour les niveaux de l’indice de fin d’année.

  • Nous avons réduit notre sous-pondération relative des actions canadiennes par rapport aux actions américaines, en reflétant les points de vue plus favorables sur le secteur bancaire, ainsi que l’élargissement des possibilités pour la Banque du Canada de continuer à réduire ses taux sans trop surpasser les taux américains. L’or a également été un facteur clé du rendement de l’indice, et nous en avons profité au moyen de notre répartition directe, ce qui nous a permis d’atteindre une position neutre dans les régions développées.

  • Nous avons encaissé des profits sur notre position dans le iShares 20+ Year Treasury Bond ETF (TLT) peu de temps après la réduction des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine, en vendant environ la moitié des contrats détenus en décembre. À la suite des baisses initiales de 50 points de base (pdb), les taux de rendement du marché ont réagi rapidement et fortement; les marchés prenant rapidement en compte d’autres baisses de 50 pdb, ce qui, à notre avis, était trop ambitieux; ce point de vue s’est avéré exact dans le rapport de septembre sur les emplois non agricoles.

« Les marchés tiennent le coup, malgré un ouragan »

Le quatrième trimestre commence par un grand coup… plusieurs, en fait. Certains sont bons, d’autres mauvais. La réduction tant attendue de la Réserve fédérale américaine (« Fed ») en septembre n’a pas déçu, 50 points de base ayant été retranchés de son taux directeur, stimulant les actifs à risque et faisant grimper les actions et, surtout, les obligations.

En septembre, les actions ont progressé dans la plupart des marchés, l’indice MSCI Marchés émergents a mené le bal, prenant 6,8 %, surtout grâce à la hausse des actions chinoises, l’indice MSCI Chine ayant inscrit un gain stupéfiant de 24,8 % au cours du mois, dont la majeure partie a été enregistrée dans les cinq derniers jours de bourse. L’indice composé S&P/TSX et l’indice S&P 500 ont affiché un rendement identique de 4,2 %, tandis que l’indice MSCI EAEO a tiré de l’arrière, produisant un rendement moins impressionnant de 0,8 % (tous les rendements sont en monnaie locale).

Aux États-Unis, les titres des sept magnifiques (Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Meta Platforms et Tesla) ont encore une fois dominé le marché américain, Tesla, Nvidia et Meta ayant tous progressé. Par conséquent, les secteurs dans lesquels chaque composante réside ont surpassé l’indice de référence général (discrétionnaire, technologie de l’information, communications), mais notamment, les services publics et l’industrie l’ont aussi fait. Les secteurs des soins de santé et de l’énergie ont nettement pesé sur le rendement, reculant de 1,6 % et de 0,4 %, respectivement.

À l’échelle mondiale, le marché boursier chinois, qui souffre depuis longtemps, a été stimulé par l’adoption par le gouvernement de mesures de relance monétaires visant à contrer le recul des prix des maisons, la faiblesse de la demande des consommateurs et la baisse du volume des échanges. Ces mesures comprennent une réduction des taux, une réduction des coefficients de liquidité des banques, une baisse des coûts d’emprunt sur les prêts hypothécaires, un assouplissement des règles pour l’achat d’une deuxième propriété et un soutien de trésorerie pour le marché boursier national d’environ 800 milliards de yuans (113 milliards de dollars américains) (Bloomberg, 2024). La situation a donné lieu à une hausse de l’indice MSCI Chine, avec un suspens pendant un congé d’une semaine sur le marché. La fête a pris fin brusquement en l’absence d’annonce d’autres mesures de relance à la réouverture des marchés, mais, pour être juste, il s’agissait seulement du premier jour de bourse après un congé d’une semaine.

Toutes ces mesures de liquidité présentent un seul problème : pour faire une analogie avec un moteur, au moment de changer l’huile du moteur, il faut l’activer plusieurs fois afin que l’huile s’infiltre à travers les engrenages avant de le démarrer. Plus précisément, des mesures de relance budgétaires pourraient être nécessaires pour réellement remettre la Chine sur une trajectoire ascendante stable, compte tenu des défis que représentent le vieillissement de la population, les pressions déflationnistes soutenues et la surveillance plus étroite des émissions d’obligations d’État locales par le gouvernement fédéral. Pour en revenir à l’analogie, si on ajoute trop d’huile et qu’elle n’a nulle part où aller, elle se répand un peu partout, ce qui crée un risque de glissade ou, pire encore, d’incendie. Dans le cas de l’économie chinoise, l’accident pourrait être une flambée de l’inflation sans augmentation correspondante de la croissance.

En septembre, le nombre d’emplois non agricoles aux États-Unis a gonflé bien au-delà des attentes, le rapport faisant état de 254 000 nouveaux emplois, par rapport à des prévisions consensuelles de 150 000 emplois, ce qui a fait passer le taux de chômage à 4,1 % (U.S. Bureau of Labour Statistics, octobre 2024). Des gains importants ont été réalisés par rapport à la moyenne sur 12 mois dans les secteurs des services et des soins de santé. Les marchés obligataires ont rapidement réévalué les attentes d’une autre réduction de 50 pdb du taux directeur de la Fed, poussant les taux à la hausse, et selon les attentes consensuelles, seulement deux réductions de 25 pdb seront décrétées d’ici la fin de 2024, lors des deux dernières réunions de novembre et décembre. Les taux des obligations du Trésor américain à 10 ans ont dépassé 4 %, tout comme ceux des titres à 2 ans, avant de baisser et s’établir à un peu moins de 4 %. Il est à noter que l’ouragan Francine a touché terre au milieu du mois, mais qu’il n’a pas semblé avoir eu d’effets importants sur les rapports.

Même si ce produit ne fait pas partie des calculs de l’inflation de base, il serait idiot d’ignorer l’incidence du bond des prix du pétrole sur l’inflation globale. Compte tenu de l’escalade du conflit au Moyen-Orient, qui s’est propagé au Liban et à l’Iran, les prix mondiaux de l’énergie ont progressé, le prix du pétrole brut Brent ayant grimpé au-dessus de 80 dollars américains le baril, un niveau observé pour la dernière fois en août. Aux États-Unis, le West Texas Intermediate (WTI) a suivi une tendance semblable, frôlant 78 $, et les perspectives l’entourant ont été davantage assombries par les possibles répercussions des conditions météorologiques sur la capacité de raffinage dans le golfe. À l’approche des élections américaines, les prix de l’essence tendent toujours à la baisse, le prix moyen par gallon aux États-Unis ayant fléchi à 3,61 $ par rapport au sommet de 4,07 $ atteint en avril 2024 (Bloomberg, 2024). Historiquement, c’est une bonne nouvelle pour un parti sortant, tout comme pour un président sortant… il ne se présente plus à nouveau, de sorte que c’est peut-être moins important que les années précédentes.

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