CETTE SEMAINE AVEC SADIQ

Un délestage en septembre mènera-t-il à une remontée en décembre?

Du septembre 11 au 15, 2023

CETTE SEMAINE AVEC SADIQ

Un délestage en septembre mènera-t-il à une remontée en décembre?

Du septembre 11 au 15, 2023

Commentaire

Récapitulation du marché

  • La semaine a été difficile pour les actions mondiales, mais les grands indices en Amérique du Nord et en Europe ont semblé reprendre pied vendredi. La vigueur soutenue des prix du pétrole a été l’une des causes de la récente faiblesse, car elle a exacerbé les préoccupations à l’égard de l’inflation alors que de nombreuses grandes banques centrales espéraient en avoir terminé, ou presque, avec leurs campagnes de hausse des taux. Notamment, les prix du pétrole ont atteint leurs plus hauts niveaux de l’année, dépassant la barre des 87 $ après l’annonce de mesures coordonnées mardi, selon laquelle l’Arabie saoudite et la Russie prolongeront les réductions de production volontaires actuelles (respectivement 1 Mb/j et 300 kb/j) jusqu’à la fin de l’année.
  • L’indice S&P/TSX a terminé la semaine en baisse de 2,3 % par rapport à la clôture de vendredi dernier, ce qui marque sa cinquième semaine de recul sur les six dernières. Sur le plan sectoriel, les secteurs des matières premières, des télécommunications et de la technologie sont ceux qui ont le plus pesé sur le rendement, tandis que les secteurs de la santé, de l’énergie et des biens de consommation de base ont enregistré des pertes plus modérées.
  • L’indice S&P 500 a progressé légèrement dans le classement des marchés boursiers, reculant de 1,3 % cette semaine. Bien que les pertes aient été plutôt généralisées (à l’exception des secteurs de l’énergie et des services publics), le secteur de la technologie a été nettement à la traîne, plombé par les nouvelles restrictions imposées par le gouvernement chinois sur les appareils électroniques de marque étrangère (p. ex., les iPhone).

Taux d’intérêt

La semaine dernière, la Banque du Canada (BdC) n’a pas bronché, refusant de relever ou de réduire les taux d’intérêt. La décision en elle-même n’avait rien d’étonnant : des signes de ralentissement de l’économie ont été observés, comme l’affaiblissement des données sur le PIB et des données sur l’emploi (même si le dernier rapport était positif), de sorte qu’il était peu probable que la banque centrale relève les taux. L’absence d’un discours plus conciliant a toutefois été surprenante. La BdC a plutôt adopté un ton ferme, en soulignant que l’inflation reste persistante et que de nouvelles hausses de taux ne sont pas exclues. L’affaiblissement des données économiques et les baisses du marché de l’habitation indiquent que les hausses de taux d’intérêt ont l’effet escompté. Nous nous attendions donc à une déclaration plus conciliante ou, du moins, plus équilibrée de la BdC au sujet des hausses de taux à venir. Il fût donc un peu surprenant d’entendre un durcissement de ton quant aux hausses de taux potentielles. Aux États-Unis, les données économiques sont bien meilleures, et les consommateurs sont moins endettés, de sorte que nous ne pensons pas qu’il soit évident s’arrêter là. Nous pourrions encore assister à d’autres hausses de taux. Nous prévoyons donc que la Réserve fédérale américaine (Fed) marquera une pause lors de sa prochaine réunion, mais il est fort possible qu’elle relève les taux au moins une autre fois plus tard.

Conclusion : Au Canada, les hausses de taux d’intérêt pourraient être terminées, tandis qu’aux États-Unis, une courte pause pourrait être suivie d’au moins une nouvelle hausse.

Facteurs saisonniers

L’automne est habituellement une période de faiblesse relative pour les marchés, et des signes de cet effet saisonnier ont déjà été observés. Un recul au début du mois d’août a été suivi d’un léger rebond dans la deuxième moitié du mois, principalement en raison de la hausse des bénéfices qui a stimulé l’ensemble du secteur des technologies et les marchés de façon globale. Depuis le début de septembre, de nouvelles pressions de vente se font sentir. Nous nous attendons à une baisse généralisée à court terme, qui sera probablement plus importante qu’en août, étant donné qu’il n’y aura probablement pas de hausse des bénéfices. Les risques de récession ont été repoussés jusqu’en 2024, et la probabilité qu’une récession survienne continue de diminuer, ce qui pourrait préparer un rebond au quatrième trimestre si un repli se produit au troisième trimestre. La période des Fêtes pourrait être la dernière grande occasion pour les consommateurs de dépenser avant de se serrer la ceinture au cours de la nouvelle année.

Conclusion : les turbulences sur les marchés pourraient être plus importantes en septembre qu’en août, mais cette conjoncture pourrait jeter les bases d’une reprise à la fin de l’année.

Récession

Comme de nombreux analystes, nous estimons que les probabilités d’une récession ont diminué, mais, contrairement à d’autres qui ont changé leurs perspectives, nous ne prévoyons pas une absence de récession. Il est possible que le Canada soit déjà en récession technique. Si ce n’est pas le cas, nous continuons de tabler sur l’arrivée d’une récession au cours de la prochaine année. Il en va de même pour les États-Unis, même s’ils sont légèrement mieux placés que le Canada. Cependant, comme nous l’avons toujours dit, tout repli potentiel sera probablement léger : soit les gens se rendront à peine compte de la récession, soit celle-ci sera de courte durée, car la banque centrale interviendra et contribuera à stimuler l’économie en réduisant les taux d’intérêt. Notre modèle interne montre les probabilités suivantes pour les 12 prochains mois : une récession technique à 35 %, un atterrissage en douceur à 35 %, un atterrissage brutal à 10 %, et une absence d’atterrissage à 20 %.

Conclusion : une légère récession est toujours susceptible de survenir, mais la probabilité d’un atterrissage en douceur ou d’une absence de récession a augmenté.

Positionnement

Étant donné que nos perspectives restent à peu près les mêmes, nous n’avons pas apporté de nombreux changements au positionnement de nos portefeuilles récemment. Notre répartition de l’actif composé d’obligations, d’actions et de liquidités demeure assez neutre dans l’ensemble. Sur le plan géographique, nous maintenons une position neutre à l’égard des États-Unis et du Canada, sous-pondérons les actions internationales (EAEO) et surpondérons les marchés émergents. Les marchés américains se sont bien comportés, mais pourraient reculer à court terme, tandis que le Canada pourrait profiter du récent cycle de l’énergie, qui devrait se poursuivre. Par ailleurs, la région EAEO est susceptible d’être touchée par la hausse des prix du pétrole, une inflation toujours élevée et d’autres hausses de taux (en plus d’autres facteurs défavorables, comme la guerre entre la Russie et l’Ukraine). Du côté des marchés émergents, nous croyons que le pessimisme à l’égard de la Chine est allé trop loin et qu’une plus grande attention devrait être accordée à d’autres marchés émergents, notamment l’Inde. Enfin, en ce qui concerne les titres à revenu fixe, nous sommes maintenant un peu moins pessimistes à l’égard des titres à rendement élevé, car le risque de récession est réduit et continuellement repoussé.

Avis :

Les opinions exprimées par le directeur de portefeuille représentent son évaluation des marchés au moment de la publication. Ces opinions peuvent changer en tout temps et sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.

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