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Démystifier le secteur mondial des fonds de couverture (hedge funds)
Un professionnel chevronné, qui compte 20 ans d’expérience, dissipe les perceptions erronées que les investisseurs canadiens peuvent avoir au sujet du secteur des fonds de couverture, ainsi que les mythes qui les entourent.
21 janvier 2025
Les fonds de couverture constituent une catégorie d’actif d’une envergure surprenante, représentant 4 500 milliards de dollars américains en actif sous gestion à l’échelle mondiale. Toutefois, l’accès à ces fonds a généralement été limité aux investisseurs les plus importants et les plus avertis, une exclusion qui a involontairement donné lieu à des perceptions erronées généralisées à l’égard des fonds de couverture.
Dans un contexte où les marchés non traditionnels ne cessent de se démocratiser et où un nombre croissant d’investisseurs peuvent accéder à cette catégorie d’actif, le besoin d’éducation se fait de plus en plus sentir. Le présent rapport vise à clarifier des renseignements clés afin que les investisseurs puissent prendre des décisions éclairées au sujet de la construction de leur portefeuille.
Mythe no 1 : Les fonds de couverture sont boudés par les investisseurs.
Réalité : Les fonds de couverture connaissent en fait un regain d’intérêt dans les portefeuilles institutionnels. Selon les données d’un sondage pluriannuel réalisé auprès de responsables de la répartition de l’actif par l’équipe d’introduction au capital de Goldman Sachs, cette catégorie d’actif est la plus prisée pour la première fois depuis 2020. Par ailleurs, le pourcentage de responsables de la répartition de l’actif souhaitant augmenter leur exposition à ce secteur a atteint des sommets inédits en 2024, ce qui indique clairement que l’intérêt va en augmentant plutôt qu’en diminuant.
Les flux ont bien entendu un caractère cyclique. Les investisseurs qui ont vécu la décennie qui a suivi la grande crise financière ont été les témoins d’un marché très inhabituel, où une quantité sans précédent de liquidités a été injectée dans le système dans le cadre d’un assouplissement quantitatif.
Pourcentage des responsables de la répartition de l’actif qui prévoient augmenter ou réduire leur exposition par catégorie d’actif
Source : Sondages annuels destinés aux responsables de la répartition de l’actif de l’équipe d’introduction au capital de Goldman Sachs, 2022-2024. Toutes les données sont en date du 25 juillet 2024, à moins d’indications contraires. Le rendement passé n’est pas indicatif des rendements futurs. Ce document n’est fourni qu’à des fins de discussion et ne vise pas à présenter une analyse complète du profil risque-rendement d’une idée ou d’une stratégie. Les renseignements sectoriels figurant dans le présent document pourraient avoir été extrapolés uniquement à partir de données, de sondages ou d’observations se rapportant aux opérations de fonds de couverture effectuées uniquement dans les comptes de courtage de premier ordre de Goldman Sachs. Les renseignements provenant exclusivement de la clientèle de Goldman Sachs ou les observations de l’équipe d’introduction au capital de GS peuvent ne pas être représentatifs de l’ensemble du secteur mondial des fonds de couverture.
Cet « argent facile » a comprimé la volatilité des marchés et a créé un cadre incroyablement favorable aux actifs à risque traditionnels. Par conséquent, les gestionnaires de fonds de couverture dans les années 2010 ont fait face à deux obstacles importants.
Le besoin d’actifs non traditionnels était moindre lorsque le marché boursier mondial affichait des rendements de 10 % ou plus. (Les obligations ont également été florissantes, car chaque fois que les actions enregistraient des résultats décevants, la Réserve fédérale américaine réagissait en abaissant les taux d’intérêt, ce qui avait pour effet de faire grimper les cours obligataires.)
Le rendement absolu tend à diminuer lorsque la volatilité est moindre. C’est le talent du gestionnaire combiné à l’écart dans l’ensemble des occasions qui détermine essentiellement la production d’alpha (rendements supérieurs à l’indice de référence), et comme la dispersion était moins importante lorsque les taux d’intérêt étaient bas, le gain était également plus faible. En d’autres termes, la partie des rendements des placements liée aux compétences – en fait, l’essence même du secteur des fonds de couverture – a été quelque peu comprimée par le contexte de placement.
Toutefois, lorsque les taux d’intérêt ont commencé à augmenter, la volatilité s’est normalisée davantage dans le marché et les gestionnaires actifs qui ont su prendre les bonnes décisions ont obtenu les meilleurs résultats. Même si l’on doit s’attendre à ce type de cyclicité, les économistes s’entendent généralement pour dire que le contexte d’assouplissement quantitatif constituait une anomalie historique qui a donné lieu à des dynamiques de marché non conventionnelles. Prenons un exemple pratique : le gain d’une position vendeur. Les sociétés plus faibles et moins performantes ont eu beaucoup plus de facilité à effectuer un refinancement pendant la politique de taux d’intérêt nuls, car lorsque le coût du capital est aussi bas, on peut presque toujours obtenir davantage de liquidités pour maintenir son entreprise en activité. Dans un contexte où les taux sont plus élevés, ces sociétés à la traîne ont souvent de la difficulté à trouver du financement et finissent par déclarer faillite. Autrement dit, le rendement d’une bonne option d’achat différerait considérablement d’une époque à l’autre.
Tendances du marché après l’assouplissement quantitatif (taux élevés, inflation, volatilité) → rendements des fonds de couverture non corrélés désormais plus intéressants et plus accessibles
Source : BMO Gestion mondiale d’actifs, au 30 juin 2024. Actions = MSCI Monde (RN, $ US). Titres à revenu fixe = Barclays Global Aggregate. Source : MSCI, au 30 juin 2024. Source : Barclays, au 30 juin 2024. Le contexte postérieur aux mesures d’assouplissement quantitatif commence le 1er janvier 2022. Les corrélations passées ne sont pas garantes des corrélations futures, qui peuvent varier.
Pensons maintenant à un autre contexte : 2022. C’était l’inverse de l’assouplissement quantitatif : les actions et les obligations évoluaient de nouveau de concert et généraient toutes deux des rendements négatifs pour l’année.
Si votre portefeuille ne contenait que des actions et des obligations, vous étiez malmené de part et d’autre et cherchiez probablement à diversifier vos sources de revenus. Parmi les huit grandes caisses de retraite canadiennes, qui ont collectivement été les premières à adopter un modèle prévoyant une forte répartition sur les marchés privés, plusieurs n’ont pas eu besoin de chercher d’autres sources d’alpha. Ceux qui avaient fait du bon travail en sélectionnant des fonds de couverture de haute qualité dans leur portefeuille ont généré des rendements positifs en 2022, offrant ainsi une bonne diversification par rapport aux actions et aux obligations.
Mythe no 2 : Les fonds de couverture sont trop risqués.
Réalité : Les stratégies fondées sur les compétences que l’on trouve dans les fonds de couverture ont tendance à présenter un niveau de risque inférieur à celuides indices généraux du marché, comme l’indice S&P 500, l’indice MSCI Monde ou l’indice U.S. Aggregate Bond. En fait, si les fonds de couverture sont présents dans tant de portefeuilles institutionnels, ce n’est pas seulement pour leur alpha, mais aussi parce qu’ils peuvent contribuer à réduire le bêta global du portefeuille (le risque par rapport au marché).
1. Source des données sur le rendement mensuel : XIG. Au 30 juin 2024.
2. Les corrélations par paire sont susceptibles de varier au gré du temps et de la sélection des indices.
3. Albourne Partners Limited © Albourne Hedge Fund Returns Series (“HedgeRS”) 2024, https://www-us.albourne.com/. Les indices sont les suivants : 1) Indice de rendement global S&P GSCI, 2) Indice S&P 500 (brut, non couvert, $ US, net), 3) Indice MSCI Monde (net), 4) Indice Bloomberg Barclays US Agg (non couvert, $ US), 5) FNB indiciel JPM Emerging Markets Bond, 6) Indice Barclays US High Yield (non couvert, $ US), 7) Indice de rendement net S&P Global Infrastructure, 8) Indice HedgeRS EW Directional Global Macro, 9) Indice HedgeRS EW Directional CTA, 10) Indice 60 % Fundamental EMN + 40 % Quant EMN = [60 % * HedgeRS Relative Value Fundamental Equity Market Neutral] + [40 % * HedgeRS Relative Value Quant Equity Market Neutral], 11) Indice HedgeRS EW Relative Value Multi-Strategy, 12) Indice HedgeRS EW Relative Value Fixed Income Arbitrage, 13) Indice HedgeRS EW Relative Value Statistical Arbitrage. Les rendements des indices utilisés pour établir la corrélation ci-dessus sont nets des frais de gestion et des frais d’incitation, mais excluent les commissions de consultation de XIG GS. Les autres frais qu’un investisseur peut engager réduiront le rendement net pour le client. Veuillez consulter l’annexe pour obtenir de plus amples renseignements sur l’effet des frais sur le rendement. Les corrélations passées ne sont pas garantes des corrélations futures, qui peuvent varier. La diversification ne protège pas un investisseur contre le risque du marché et n’assure pas de profit.
Alors, d’où vient cette association avec le risque? Nous croyons qu’il y a quatre principaux facteurs de risque en ce qui a trait aux fonds de couverture :
Levier financier : S’il est vrai que les fonds de couverture utilisent l’effet de levier pour accroître les rendements, ils le font généralement en gérant les risques. Par exemple, si un portefeuille est composé à parts égales d’actions à positions acheteur et vendeur, il risque de ne pas beaucoup varier en fonction des fluctuations du marché. Sa construction comporte très peu de bêta intégré, et le risque réside en fait dans la question de savoir si les positions acheteur et vendeur elles-mêmes sont correctes.
Illiquidité : Il est important de se rappeler que la liquidité varie dans le segment des fonds de couverture. Certains sont extrêmement liquides. D’autres ne le sont pas. Le principal facteur à prendre en considération est la concordance appropriée entre les profils de liquidité de la stratégie sous-jacente et l’instrument de placement lui-même. Les fonds macroéconomiques investissent par exemple dans des titres du Trésor, des actions, des marchandises, des contrats à terme standardisés et des devises, soit les marchés les plus liquides du monde. Par ailleurs, certains fonds axés sur le crédit prennent des positions en difficulté dans des sociétés dans une perspective à long terme et ont donc des contraintes différentes en matière de rachat.
Concentration : Les fonds de couverture investissent rarement dans un indice ou un marché entier. Ils ne sélectionnent que quelques positions, quoique très prometteuses, afin d’optimiser les rendements et de limiter au maximum les chevauchements avec d’autres stratégies plus conventionnelles. Cela dit, les risques de concentration peuvent être atténués au niveau du portefeuille en répartissant les placements entre plusieurs fonds de couverture qui se spécialisent dans des domaines différents et qui sont faiblement corrélés les uns aux autres.
Complexité : Enfin, il est essentiel de travailler avec une équipe qui comprend vraiment les stratégies sous-jacentes et qui fait preuve de la diligence nécessaire. Grâce au grand nombre d’options disponibles, la capacité de suivre et de comparer avec exactitude les actifs incorporels d’une société n’est plus qu’une question d’expérience.
Malgré sa réputation, le secteur des fonds de couverture a évolué au fil des ans et dispose aujourd’hui d’équipes de gestion des risques, de ressources et de technologies parmi les plus complexes de l’univers de placement. C’est particulièrement vrai lorsqu’on examine un portefeuille de fonds de couverture où la composition des styles permet d’obtenir des rendements plus diversifiés.
Mythe no 3 : Les fonds de couverture ont des périodes d’immobilisation et des frais élevés.
Réalité : Il n’y a plus de fonds de couverture type; il s’agit plutôt d’un spectre étendu, allant de ceux qui offrent la souplesse d’un rachat intégral tous les mois à ceux où il faut attendre deux ou trois ans. Ce qui nous semble non négociable, cependant, c’est la nécessité d’adopter une approche sans contrainte lorsque l’on investit dans des fonds de couverture. Si vous appliquez trop de restrictions, par exemple en ne choisissant que des fonds de couverture très liquides ou à faibles frais, vous rétrécissez en fait l’univers de placement en vous fondant sur un facteur autre que la qualité. Nous vous suggérons toujours de chercher des gestionnaires de la plus grande qualité, puis de vous ajuster en fonction des frais et de la liquidité, en gardant à l’esprit que la dynamique du marché sera toujours en jeu. Bien que certains fonds facturent des frais élevés et soient moins liquides, s’ils offrent des niveaux exceptionnels de rendement fondé sur les compétences, l’expérience de rendement peut tout de même être très intéressante pour les clients.
Comme dans la plupart des secteurs, les forces du marché sont à l’œuvre dans le secteur des fonds de couverture, ce qui signifie que ce dernier a évolué depuis les premiers jours où le modèle « 2 et 20 » était appliqué à l’échelle des gestionnaires et des stratégies. Les frais et les modalités peuvent varier considérablement en fonction de la qualité des rendements offerts aux clients. Comme dans tout secteur, les meilleurs ont tendance à exiger des frais plus élevés.
Dans le monde des placements, cela signifie parfois des périodes d’immobilisation plus longues, car les gestionnaires ont fait leurs preuves et ont gagné la confiance des investisseurs pour exiger un engagement plus long de leur part. Dans certaines situations, cela peut en fin de compte profiter aux investisseurs, car les organisations qui disposent d’un capital à durée plus longue sont en mesure de réinvestir dans leurs activités, de construire des infrastructures de classe mondiale, d’investir dans la technologie et l’analyse des données, d’embaucher des experts de premier plan dans leurs domaines, d’optimiser les talents au sein de leurs entreprises, etc. Les meilleures sociétés sont en mesure de redéployer des revenus plus élevés afin de s’assurer que leurs positions concurrentielles sont durables.
Une catégorie d’actif différente de toutes les autres
Les perspectives de rendement des actions et d’autres placements traditionnels dans un environnement de taux d’intérêt plus normalisés et de pressions inflationnistes au cours de la prochaine décennie font l’objet de nombreux débats. D’un point de vue historique, certains suggèrent que cette situation conduit généralement à des rendements plus faibles pour les actifs traditionnels que ceux enregistrés au cours de la dernière décennie où les taux d’intérêt étaient bas, et à une plus grande volatilité des portefeuilles.
Dans ce contexte, les fonds de couverture peuvent offrir une source de rendement diversifiée attrayante. Cependant, cela dépend en grande partie de la capacité à trouver les gestionnaires de plus grande qualité dans l’univers et à avoir accès à ces derniers, car il s’agit de l’une des parties les plus compétitives du secteur de la gestion d’actifs.
D’un point de vue philosophique, on compare souvent l’investissement dans des fonds de couverture à une personne qui se tient dans un escalier roulant descendant : si on est statique et qu’on fait la même chose que par le passé, on risque de se faire distancer parce que la concurrence s’améliore sans cesse. Des pressions constantes s’exercent sur les fonds de couverture pour qu’ils innovent, évoluent et s’améliorent continuellement afin de garder l’avantage par rapport à leurs pairs. Il faut continuer à monter les escaliers roulants, qui ne s’arrêtent jamais, pour rester au sommet. Il faut donc adopter une approche active et dynamique visant à tirer parti des avantages offerts par la catégorie d’actifs au fil du temps.
Pour en savoir plus, communiquez avec votre représentant régional de BMO Gestion mondiale d’actifs ou avec l’équipe des Placements non traditionnels de BMO Gestion mondiale d’actifs à l’adresse bmogamalts@bmo.com.
Remarque : L’article ci-dessus n’est pas nécessairement représentatif des risques et des caractéristiques associés aux produits de fonds de couverture qui peuvent être commandités ou conçus par BMO Gestion mondiale d’actifs. Avant d’investir dans un tel produit, il est vivement conseillé aux investisseurs de consulter les documents d’offre du produit pour comprendre les risques et les caractéristiques applicables et de communiquer avec leur conseiller financier pour déterminer si un tel produit leur convient. Un produit de fonds de couverture n’est pas sans risque.
Définitions :
Assouplissement quantitatif : Un programme par lequel les banques centrales cherchent à stimuler l’économie en augmentant la masse monétaire et en achetant des actifs financiers.
Perspectives
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