Investissement responsable
La montée du populisme : ce qu’elle signifie pour la lutte contre les changements climatiques
16 décembre 2024
Alors que la lutte contre les changements climatiques et la transition verte prennent de l’ampleur, l’un des défis les plus urgents est la montée continue du populisme, une stratégie politique qui remonte à l’Empire romain et met l’accent sur les tensions entre « le peuple » et « les élites ». Le populisme se développe souvent lorsqu’une masse critique de la population devient insatisfaite et frustrée par le statu quo, sous l’effet de facteurs comme le mécontentement économique, l’insécurité culturelle et la méfiance à l’égard des institutions politiques. Ces mouvements populistes peuvent perturber les marchés mondiaux, remodeler le paysage réglementaire et retarder la réalisation des objectifs de durabilité. Les investisseurs doivent absolument comprendre ce phénomène et son incidence sur la lutte contre les changements climatiques s’ils veulent repérer les risques et les occasions qui en découlent dans un contexte politico-économique en évolution rapide.
La montée du populisme moderne constitue un obstacle de taille à l’atteinte des objectifs mondiaux de durabilité, car ses thèmes habituels (notamment l’antimondialisation, le protectionnisme et la déréglementation) sont souvent incompatibles avec la collaboration nécessaire pour faire progresser la lutte contre les changements climatiques.
L’année 2024 a été une année sans précédent en matière électorale, près de la moitié de la population mondiale dans plus de 70 pays ayant été appelée aux urnes.1 Dans les pays du Nord, tous les partis au pouvoir qui avaient un rendez-vous électoral ont perdu des voix,2 reflet d’un phénomène mondial qui attire fortement l’attention sur la vague populiste en train de redessiner le paysage politique. Aux États-Unis, la victoire écrasante du parti républicain au début de novembre – il contrôle désormais la présidence, le Sénat et la Chambre des représentants – témoigne d’une résurgence nationale du populisme de droite.3 Parallèlement, en Allemagne, le parti populiste d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) a remporté les élections régionales en Thuringe, marquant la première victoire d’un parti allemand d’extrême droite depuis la Seconde Guerre mondiale.4 L’Amérique latine, où le populisme de gauche est présent depuis longtemps avec des personnalités comme Fidel Castro et Hugo Chávez, a également connu ces dernières années une résurgence de populistes de gauche comme Gustavo Petro, en Colombie, Lula da Silva, au Brésil, et le fondateur du parti mexicain MORENA et ancien président Andrés Manuel López Obrador.
Une chose est claire : si les gouvernements négligent de régler les problèmes socioéconomiques qui alimentent le populisme, la résistance politique posée par les mouvements populistes pourrait nuire considérablement aux efforts mondiaux de lutte contre la crise climatique. Des progrès ont certes été réalisés grâce à la coopération internationale et à des politiques climatiques ambitieuses, mais nous n’avons pas encore été confrontés à un défi populiste de cette ampleur. Nous devons désormais reconnaître cette nouvelle réalité politique et trouver des moyens d’harmoniser les priorités nationales avec l’ensemble du programme stratégique en matière de climat. Nous pouvons mobiliser le soutien public nécessaire pour atteindre ces objectifs essentiels en soulignant comment une transition équitable vers une économie à faibles émissions de carbone peut profiter directement aux gens.
Progrès réalisés à ce jour dans la lutte contre les changements climatiques
Au cours de la dernière décennie, grâce à l’élimination des barrières nationalistes, nous avons assisté à une accélération de la coopération mondiale en matière de politique et d’engagements climatiques. L’Accord de Paris, signé par presque tous les pays lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) en 2015, a marqué un tournant dans la politique climatique internationale. Dans cet accord, les parties se sont donné pour objectif collectif de limiter le réchauffement de la planète à moins de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, en déployant des efforts pour le limiter à 1,5 °C. Le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, signé en 2022 par près de 200 pays, est un autre engagement historique, dont l’objectif est de stopper et d’inverser la perte de biodiversité d’ici 2030. Les efforts visant à améliorer la transparence en matière de développement durable des entreprises progressent : plus de 30 territoires intégreraient dans leur cadre réglementaire, au cours des prochaines années, les normes de communication de l’information sur la durabilité de l’International Financial Reporting Standards Foundation (IFRS). Ces développements visent à établir une base de référence mondiale pour la production de rapports sur la durabilité et à favoriser la responsabilisation dans l’atteinte des objectifs liés au climat et à la biodiversité.5
Bien que les cadres internationaux et les normes de communication de l’information aient établi des bases essentielles, il reste encore beaucoup de travail à faire pour atteindre les objectifs fixés. Le récent rapport de 2024 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) souligne l’urgence de mettre en place des contributions déterminées au niveau national (CDN) plus ambitieuses et prévient que, compte tenu des politiques actuelles, le réchauffement moyen mondial est en voie d’excéder la limite de 1,5 °C, et pourrait atteindre 3,1 °C d’ici 2100.6 Un tel résultat aurait des conséquences graves, y compris l’élévation du niveau de la mer, la perte généralisée de la biodiversité et la migration climatique de masse. De plus, Bloomberg estime que le rétablissement et le maintien de la biodiversité nécessiteront des flux financiers annuels de 1 150 milliards de dollars d’ici 2030, soit cinq fois plus que les niveaux d’investissement actuels.7
La fréquence et l’intensité croissantes des catastrophes naturelles, comme les ouragans, les inondations, les vagues de chaleur, les sécheresses et les feux de forêt, soulignent la nécessité de prendre d’autres mesures pour lutter contre les changements climatiques.8 Ces événements de plus en plus nombreux montrent l’importance cruciale de poursuivre les progrès en matière d’atténuation des changements climatiques et de sensibiliser la population générale à son importance.
Répercussions sur la transition verte
Les dix dernières années ont montré la capacité et le potentiel de la coopération mondiale, mais l’influence croissante du populisme indique un changement qui risque de ralentir l’élan créé jusqu’à présent. Si les mouvements populistes se retrouvent sur l’ensemble du spectre politique, ils présentent souvent des caractéristiques communes : ils remettent en question l’équilibre entre les priorités nationales et les défis communs, ce qui menace de retarder les changements coordonnés nécessaires pour gérer les risques systémiques comme le changement climatique.
Antimondialisation
Les mouvements populistes adoptent souvent des positions antimondialisation et voient les organisations internationales comme les Nations Unies et l’Union européenne avec scepticisme. Ils considèrent les accords multilatéraux comme des menaces à la souveraineté nationale et à la « volonté du peuple », ce qui peut entraver la coopération mondiale essentielle à l’avancement des objectifs climatiques.
Un exemple notable est la politique « America First » de Donald Trump, qui comprend notamment le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris en 2016, une décision qu’il s’est engagé à réitérer lors de son deuxième mandat.9 En Europe, après que les élections européennes de juin ont fait basculer le pouvoir politique vers les partis populistes,10 ce sentiment anti-mondialiste s’est étendu à des cadres réglementaires tels que la Directive relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD). Cette directive, qui rendait obligatoire la communication d’informations sur la durabilité à compter de 2025, a été critiquée par des membres du Parlement européen, qui ont demandé qu’elle soit moins contraignante. À la fin du mois d’octobre, 17 États membres, dont l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas, ne l’avaient pas encore adoptée.11 Cette résistance crée des obstacles à la production de rapports d’entreprise transparents, ce qui a une incidence sur la façon dont les investisseurs répartissent le capital pour soutenir les objectifs climatiques mondiaux.
Scepticisme à l’égard des changements climatiques
La résistance face aux organisations internationales est encore amplifiée par le scepticisme à l’égard des changements climatiques, une autre caractéristique déterminante de nombreux mouvements populistes modernes. Les politiques climatiques sont la cible idéale pour les critiques populistes : elles s’appuient sur les connaissances d’experts, favorisent la coopération mondiale et présentent des avantages souvent abstraits, axés sur la prévention de catastrophes éventuelles. Cela fournit un terrain fertile pour les théories du complot et alimente le discours selon lequel de telles politiques sont déconnectées des préoccupations immédiates de la population en général.
Si les populistes ne se gênent pas pour qualifier le changement climatique de canular12 ou minimiser l’urgence de la crise climatique, il convient néanmoins de noter que certains programmes populistes soutiennent l’action en faveur du climat. En Europe, cette tendance se manifeste dans des partis comme l’Alliance nationale de Lettonie et le Parti des Finlandais, qui soutiennent le consensus scientifique sur le changement climatique.13
L’Alliance nationale de Lettonie, un parti nationaliste, anti-immigration et populiste de droite, plaide pour des politiques climatiques et énergétiques conçues autour de la sécurité énergétique et de l’abordabilité de l’énergie. Au Parlement européen, ce parti soutient généralement les propositions relatives au climat et à l’énergie. Toutefois, il a récemment adopté une position plus critique à l’égard des politiques énergétiques centralisées de l’UE, en soutenant que le processus décisionnel devrait être adapté au contexte local afin de mieux protéger les intérêts nationaux.
De même, le Parti des Finlandais, parti populiste de droite, reconnaît la nécessité de politiques climatiques et énergétiques qui favorisent l’emploi et la croissance économique. Ses militants s’opposent néanmoins à la plupart des mesures multilatérales de lutte contre les changements climatiques, comme l’Accord de Paris, arguant qu’elles constituent une menace pour la croissance économique de la Finlande. Au niveau national, le parti privilégie généralement les politiques climatiques qui soutiennent la sécurité énergétique et la croissance de l’emploi, en particulier celles liées à l’énergie nucléaire.
Un contexte marqué par la déréglementation
De nombreux dirigeants populistes s’opposent aux interventions réglementaires, qu’ils considèrent comme une ingérence de l’État qui étouffe les entreprises et entrave la liberté économique. En s’opposant à des normes environnementales plus strictes et à des politiques climatiques progressistes, les mouvements populistes contestent souvent les politiques qui facilitent la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, comme la tarification du carbone, les normes d’émissions et les subventions pour les technologies d’énergie propre. Cette résistance peut retarder les investissements dans les infrastructures vertes et perpétuer la dépendance aux combustibles fossiles, ce qui finira par ralentir les progrès vers un avenir à faibles émissions de carbone.
Le programme de Donald Trump est un modèle bien connu de déréglementation dans le domaine de la politique climatique. On s’attend à ce qu’au cours de son deuxième mandat présidentiel, M. Trump insiste davantage sur la déréglementation, en particulier en ce qui a trait aux politiques environnementales et à la loi américaine sur la réduction de l’inflation, la Inflation Reduction Act (IRA). La nomination récente de Lee Zeldin à la tête de l’Agence de protection de l’environnement14 et de Chris Wright, un magnat de la fracturation, au poste de secrétaire à l’Énergie,15 témoigne d’une tendance vers un assouplissement des contrôles de la pollution, comme les exigences en matière d’efficacité énergétique16, et d’une priorité accordée à la croissance économique plutôt qu’à la protection de l’environnement. De plus, M. Trump a indiqué qu’il prévoit d’abroger certaines composantes de l’IRA, comme le crédit d’impôt de 7 500 $ pour l’achat d’un véhicule électrique; Bloomberg estime que cela risque d’affaiblir la demande intérieure pour ces véhicules de près de 30 %.17 Quoi qu’il en soit, l’ampleur d’autres édulcorations de l’IRA reste à déterminer, étant donné que près de 80 % des investissements de 346 milliards de dollars annoncés dans des projets d’énergie propre bénéficieront à des districts républicains du Congrès.18
Protectionnisme économique
Bien qu’il ne soit pas intrinsèquement populiste, le protectionnisme est fréquemment adopté par les mouvements populistes en raison de son alignement sur la souveraineté nationale et les intérêts économiques nationaux. En protégeant les industries nationales contre la concurrence étrangère au moyen de droits de douane et de barrières commerciales, les mouvements populistes cherchent à défendre les intérêts nationaux et à apaiser la classe ouvrière en préservant les emplois de col bleu du pays. Cela aurait des répercussions sur des secteurs tels que l’industrie manufacturière, l’énergie et la construction automobile, qui, dans de nombreux pays, dépendent encore de ressources à forte intensité de carbone.
Cependant, cette stratégie à court terme peut avoir des conséquences importantes sur la lutte en faveur du climat, surtout lorsque les droits de douane visent les technologies à faible émission de carbone comme les panneaux solaires et les véhicules électriques, ou les minéraux critiques comme le cobalt et le lithium, essentiels à la transition vers une économie à faible émission de carbone. Ces mesures peuvent certes protéger temporairement les travailleurs du pays, mais elles font aussi augmenter les coûts des projets liés aux énergies renouvelables et ralentir l’adoption de technologies propres, tout en risquant de désavantager l’économie protectionniste sur le plan concurrentiel. Alors que les puissances étrangères, en particulier la Chine, continuent d’innover et de dominer les marchés mondiaux des technologies renouvelables,19 les économies protectionnistes sont susceptibles de prendre du retard et, finalement, de perdre leur capacité à influencer et à diriger la transition verte. La priorité donnée par les populistes aux gains économiques à court terme peut nuire à la résilience de l’économie et entraver la mise en place de réponses efficaces à la crise climatique.
Comment les investisseurs peuvent-ils s’adapter?
Les investisseurs qui surveillent les risques fondamentaux et systémiques se doivent de reconnaître les avantages qu’a la lutte contre les changements climatiques sur les investissements, tout en comprenant ses répercussions connexes sur les collectivités locales. La transition énergétique doit être rapide et inclusive afin de garantir que l’avenir du travail pour les collectivités touchées soit tenable et ne laisse personne de côté. Le populisme tire parti de la grogne sociale et de l’élargissement des inégalités de richesse. Si l’on ne démontre pas comment les politiques climatiques peuvent bénéficier directement aux collectivités, il sera difficile d’en aligner les objectifs sur les besoins sociétaux plus larges. Les investisseurs sont bien placés pour influencer ces risques en soutenant les entités qui favorisent une croissance économique inclusive et encourager l’amélioration de celles qui ont plus de travail à faire.
À court terme, ils peuvent adapter leurs portefeuilles aux priorités politiques et économiques changeantes des régions touchées par les programmes populistes. Par exemple, le fait de cibler les placements dans les infrastructures énergétiques locales, comme les projets d’énergie renouvelable distribuée, répond aux priorités nationales tout en contribuant à la création d’emplois et à l’amélioration de l’abordabilité de l’énergie pour les collectivités mal desservies.
À moyen et à long terme, les investisseurs peuvent affecter leur capital à la lutte contre les changements climatiques, notamment à la décarbonation, à la restauration de la biodiversité et à l’agriculture durable. Ces placements permettent non seulement de réduire les risques à long terme, mais aussi de créer de nouvelles occasions économiques, ce qui transforme les efforts axés sur la durabilité en moteurs de croissance. De plus, en collaborant avec les décideurs et la société civile, les investisseurs peuvent contribuer à orienter les politiques qui répondent aux priorités nationales tout en maintenant un engagement ferme à l’égard des objectifs climatiques à long terme. En équilibrant les intérêts nationaux et le programme de transition général, ils peuvent contribuer à bâtir un avenir où la durabilité et l’équité sociale vont de pair et montrer que la lutte contre la crise climatique peut créer des avantages tangibles pour tous.
Éléments à retenir
La résistance des mouvements populistes à la coopération multilatérale, leur penchant pour les politiques protectionnistes et leur position en matière de déréglementation posent des obstacles à la coordination mondiale nécessaire pour répondre efficacement à la crise climatique. La fragmentation des politiques, l’augmentation des coûts liés aux technologies d’énergie propre et l’accent mis sur la préservation des emplois dans les secteurs à forte intensité carbonique menacent de retarder la transition verte. Malgré ces obstacles, l’optimisme reste de mise.
La lutte contre les changements climatiques est devenue un mouvement mondial, propulsé par les progrès technologiques, la nécessité économique et la sensibilisation croissante du public aux risques climatiques. Si le populisme peut ralentir les progrès dans certaines régions, il souligne également la nécessité urgente de répondre à la grogne sociétale qui l’alimente. En continuant à présenter la transition verte comme une voie vers l’indépendance énergétique, la création d’emplois locaux et la résilience économique, les dirigeants du monde entier peuvent intégrer ces avantages à leurs programmes stratégiques nationaux et apporter des avantages tangibles à leurs citoyens.
La transition mondiale ne se limite pas aux gouvernements nationaux ou aux organismes internationaux; les autorités régionales, les gouvernements locaux et l’entrepreneuriat du secteur privé jouent un rôle crucial dans les changements transformateurs. Les investisseurs ont l’occasion de donner l’exemple en dirigeant les capitaux vers des projets qui soutiennent les collectivités locales tout en faisant progresser la transition énergétique. Ces efforts contribuent à bâtir des économies résilientes qui peuvent résister aux perturbations politiques et climatiques et générer des rendements positifs à long terme.
La voie à suivre exige de prendre des mesures pragmatiques en faveur du climat, qui donnent la priorité à des solutions équilibrant les intérêts nationaux et les objectifs de durabilité à long terme. En continuant de mettre l’accent sur l’innovation et la collaboration, nous veillerons à ce que les progrès se poursuivent, malgré la complexité du contexte politique actuel. Même si les progrès sont inégaux, les enjeux sont trop importants pour que l’élan soit brisé.
Perspectives
Sources
1Une « super année » électorale | Programme des Nations Unies pour le développement (undp.org)
2Democrats join 2024’s graveyard of incumbents | Financial Times
3US election results map 2024: How does it compare to 2020? | US Election 2024 News | Al Jazeera
4Allemagne : victoire inédite de l’extrême droite à une élection régionale (france24.com)
5IFRS – New report sets out global progress towards both mandated and voluntary corporate climate-related disclosures
6Rapport 2024 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions | PNUE – Programme des Nations Unies pour l’environnement
7Biodiversity Finance Factbook (bbhub.io)
8Extreme Weather and Climate Change: Population Health and Health System Implications - PMC (nih.gov)
9Trump would withdraw US from Paris climate treaty again, campaign says - POLITICO
10Far right surges in EU vote, topping polls in Germany, France, Austria | Elections News | Al Jazeera
1117 EU Countries Have Still Not Adopted Sustainability Reporting Law (forbes.com)
12On Fox, Donald Trump Calls Climate Change A ‘Hoax’: ‘In The 1920’s They Were Talking About Global Freezing’ (forbes.com)
13Working Paper 24-16: Populist opposition is threatening progress on climate change (piie.com)
14Trump Chooses Lee Zeldin to Run E.P.A. as He Plans to Gut Climate Rules - The New York Times (nytimes.com)
15Trump nominates climate change sceptic Chris Wright as energy secretary | Donald Trump News | Al Jazeera
16Trump Team Targets Auto Mileage Rules He Blasted as ‘EV Mandate’ - Bloomberg
17US Electric Vehicle Demand Seen Plunging 27% Without Tax Credit - Bloomberg
18The biggest winners of Biden’s green climate policies? Republicans. | CNN
19How China Became the World’s Leader on Renewable Energy - Yale E360
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