Surprise! Le marché de l’emploi américain tient bon

Le point de vue mensuel de BMO Gestion mondiale d’actifs

Octobre 2024
REMARQUE STRATÉGIQUE DU CHEF DES PLACEMENTS

Surprise! Le marché de l’emploi américain tient bon

La Réserve fédérale américaine (la Fed) a récemment abaissé son taux de 50 points de base. Elle a ainsi clairement indiqué aux marchés que, selon elle, l’inflation en voie d’être maîtrisée. La vigueur inhabituelle de l’économie américaine pourrait toutefois influer sur la trajectoire des futures réductions de taux. En effet, la situation macroéconomique est encore au beau fixe en octobre, les données montrant que les consommateurs et les sociétés font preuve de résilience face au resserrement monétaire visant à ralentir la croissance. D’après les données sur l’emploi aux États-Unis, les entreprises ont créé 254 000 emplois le mois dernier; ce résultat largement supérieur aux attentes a entraîné un fléchissement du taux de chômage.

En outre, la dernière ronde de mesures de relance en Chine a donné un coup de pouce inattendu aux marchés mondiaux, même si elles ne suffiront peut-être pas pour changer les perspectives du pays à long terme. Les problèmes intérieurs, comme l’endettement excessif des ménages et la fragilité du marché immobilier, représentent des défis structurels qui assombrissent les perspectives de la Chine si rien n’est fait. Cela dit, le programme budgétaire à court terme a été bien accueilli par les investisseurs.

Nous pensons que les marchés continueront de progresser et, par conséquent, nous avons augmenté notre position en actions.
Étant donné que d’autres baisses de taux seront décrétées dans la plupart des régions et que les dépenses de consommation ne s’essoufflent pas dans la plus grande économie, nos prévisions trimestrielles demeurent optimistes. Nous pensons que les marchés continueront de progresser et, par conséquent, nous avons augmenté notre position en actions. En ce qui concerne les risques, il y en a plusieurs à surveiller de près : les élections qui se tiendront prochainement, les attentes qui pourraient s’avérer trop élevées et, bien entendu, l’escalade potentielle du conflit entre l’Iran et Israël. Tous sont susceptibles d’accroître l’incertitude et l’instabilité sur les marchés mondiaux.
Perspectives économiques

Où est le ralentissement?

La vigueur de l’emploi, la robustesse des dépenses des ménages et la forte croissance économique globale devraient dissiper les craintes d’une récession aux États-Unis à court terme.

Perspectives aux États-Unis

Au cours des derniers mois, les révisions à la baisse des données aux États-Unis ont capté l’attention. Elles ont principalement visé le marché du travail, faisant croire à certains que des turbulences pourraient perturber l’atterrissage en douceur. Or, ces dernières semaines, ce sont les révisions à la hausse qui ont surpris, notamment pour la consommation des ménages et la croissance économique globale qui devrait se maintenir à environ 3,0 % sur 12 mois. Ces rajustements ont conforté l’idée que la trajectoire de l’économie semble loin de fléchir. Les consommateurs américains ont profité de la baisse soutenue des prix de l’essence, qui a l’effet d’une réduction des taxes augmentant leur revenu disponible. Les bénéfices des sociétés en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) augmentent également, ce qui témoigne d’un secteur des entreprises plus vigoureux que prévu (voir le graphique). Certes, l’emploi et, surtout, la politique monétaire constituent les principaux moteurs de confiance. La création de 254 000 emplois en septembre, qui a largement dépassé les prévisions, vient étayer notre point de vue selon lequel l’économie conserve son élan et pourrait donc convaincre la Fed d’abaisser les taux moins rapidement, en passant à des intervalles de 25 pb. Nous prévoyons toujours des réductions totales de 100 pb d’ici la fin de l’année. Cependant, il ne faut peut-être pas exclure que la Fed prenne une pause, si le nombre d’emplois créés continue de dépasser 200 000 par mois.
Part des bénéfices des sociétés américaines : Avant et après les révisions du PIB
Graphique linéaire montrant la part des bénéfices des sociétés américaines avant et après les révisions du PIB

Perspectives au Canada

Au Canada, les nouvelles sont aussi généralement bonnes, compte tenu de la conjoncture économique plus morose. La croissance globale est inférieure au potentiel, et correspond à environ la moitié de celle du PIB américain. On est toutefois loin d’une récession avec un taux annualisé de 1,0 % à 1,5 % pour le troisième trimestre. Les sceptiques souligneront le fait que l’inflation chute plus rapidement que prévu et, comme les dernières données de Statistique Canada indiquent une hausse potentielle des capacités excédentaires au sein de l’économie, la Banque du Canada (la BdC) a de bonnes raisons de maintenir une position conciliante pendant plus longtemps que la Fed. L’indice des prix à la consommation (IPC) est redescendu à sa cible (2 %), tandis que le taux de chômage excède nettement 6 % dans un contexte de diminution des postes à temps plein dans le secteur privé. Étant donné que les prix à la consommation sont maîtrisés, tandis que l’économie et le marché du travail s’essoufflent, le PIB réel aurait besoin d’un bon coup de pouce de la part des décideurs pour limiter les risques de baisse supplémentaires. C’est pourquoi il est de plus en plus probable que la BdC prendra des mesures plus énergiques et décrétera des baisses de taux substantielles d’ici la fin de l’année.

Perspectives internationales

À l’extérieur de l’Amérique du Nord, l’économie de la Chine retient l’attention. Beijing a sorti l’artillerie lourde pour lutter contre la déprime persistante du marché immobilier qui s’est répercutée sur de nombreux autres pans de l’économie. Plusieurs mesures, dont des achats directs d’actions destinés à stimuler les valorisations (et la confiance), visent à sortir la deuxième plus grande économie du monde de son marasme. Nous croyons qu’il y en aura d’autres, notamment la distribution d’une aide financière massive directement aux ménages, par ce que l’on appelle l’hélicoptère monétaire (c’est-à-dire de l’argent remis directement aux consommateurs). Ces mesures ne suffiront peut-être pas pour mettre fin à la stagnation de longue date de l’économie chinoise, mais elles représentent une solution rapide aux problèmes du pays.
Principaux risques
Ce qu’en pense BMO Gestion mondiale d’actifs
Récession
  • Les données montrent que l’économie est plus robuste que prévu
  • Les révisions à la hausse des prévisions amenuisent encore la probabilité d’une récession
Inflation
  • La désinflation se poursuit sans encombre
  • Les IPC atteignent leur cible sans nuire à la croissance
Taux d’intérêt
  • La croissance étant plus forte que prévu, les baisses pourraient être modestes durant le cycle américain
  • Les tendances plus fragiles de l’emploi et de l’inflation indiquent le contraire pour la BdC
Consommation
  • Le taux d’épargne des consommateurs américains est un signe de confiance (mais le dernier tiers éprouve des difficultés)
  • Les consommateurs canadiens sont malmenés alors que le rythme des refinancements s’accélère
Habitation
  • La baisse des taux devrait contribuer à un regain d’activité au Canada et aux États-Unis
  • La croissance démographique du Canada est un facteur favorable, contré par les obstacles liés à l’abordabilité
Géopolitique
  • Les dangers persistent et semblent grandir
  • Les tensions au Moyen-Orient exercent maintenant des pressions sur les marchés mondiaux
Énergie
  • Le niveau de production de l’OPEP+ crée des pressions négatives sur les prix
  • Le scénario actuel est idéal pour l’inflation, mais il faut faire preuve de vigilance
Positionnement du portefeuille

Catégories d’actif

Nous privilégions les actions au détriment des obligations, car la participation à l’ensemble du marché boursier demeure relativement solide et la remontée des titres à revenu fixe permet d’encaisser certains profits.
Les secteurs sensibles aux taux d’intérêt sont toujours en mode de remontée relative, ce qui stimule la participation globale au marché et nous amène à porter notre note à +1 pour les actions (légèrement optimiste). L’humeur des investisseurs a changé de façon notable, principalement en raison de l’importante hausse de taux de 50 pb, la première de ce cycle, opérée par la Fed. Ces conditions ont favorisé les actions américaines (et canadiennes, dans une moindre mesure), qui ont également profité des retombées des mesures de relance musclées de la Chine. Les marchandises ont progressé, tirant les indices des marchés émergents vers le haut (et, dans une certaine mesure, le secteur canadien des matières premières). Comme nous l’avons mentionné le mois dernier, la participation élargie appuie nos prévisions et les secteurs qui profiteront de la baisse des taux (services financiers et services publics) devraient se distinguer, ce qui est une bonne nouvelle pour les actifs à risque. En revanche, d’autres facteurs peuvent contrebalancer ces éléments favorables : 1) par le passé, le début de l’automne a toujours été synonyme de faiblesse (une période pendant laquelle la volatilité augmente); et 2) comme dans toute remontée, les choses peuvent aller trop loin, trop vite. Même si l’équipe est globalement plus optimiste ce mois-ci, nous ne sommes certainement pas prêts à abandonner la protection que procurent la diversification et les couvertures mises en place. Lorsque les dangers augmentent, il est prudent de resserrer le filet de sécurité, même si cela fait perdre quelques points de base de rendement alpha1, d’autant plus qu’il faut compter avec la volatilité liée aux élections américaines et la montée des tensions géopolitiques.
Nous avons tempéré notre opinion à l’égard des obligations, en revenant à une position neutre (0), après une note de +1 le mois dernier. Le marché des titres à revenu fixe est devenu saturé, le comportement des investisseurs au cours des derniers mois rappelant celui des enfants dans un magasin de friandises. Au vu des niveaux actuels, nous sommes satisfaits d’abaisser nos placements.

ACTIONS

TITRES À REVENU FIXE

LIQUIDITÉS

Positionnement du portefeuille

Actions

Baisse de taux substantielle et impasse budgétaire importante, sur fond de croissance supérieure à la tendance. Les actions américaines profitent d’un ensemble exceptionnel de facteurs favorables. La Chine a aussi pris des mesures de relance, mais ce facteur arrive loin derrière les autres.
D’autres régions commencent à rattraper le marché américain sur le plan des rendements, mais cette avancée concerne certains secteurs au lieu de constituer un thème généralisé alimenté par l’expansion d’économies extérieures aux États-Unis. Cette dynamique se manifeste dans les rendements sectoriels trimestriels. Ainsi, les secteurs des technologies de l’information et des services de communications, les gros poids lourds du marché américain, ont dégringolé au dernier trimestre jusqu’à frôler leur creux. Cela dit, nous privilégions toujours le marché boursier américain, qui est soutenu par une croissance économique de près de 3 % au troisième trimestre ainsi que par la récente réduction substantielle des taux d’intérêt. Et cette baisse n’est assurément pas la dernière, étant donné les dépenses budgétaires astronomiques du gouvernement. Le reste du monde reste loin derrière. Pour le moment, les baisses de taux de la Fed servent principalement à revigorer la confiance, mais elles auront un effet réel sur l’économie l’an prochain, à mesure que d’autres suivront.
Au Canada, l’économie tourne au ralenti et les effets du cycle d’assouplissement monétaire pourraient se limiter à éviter des surprises à la baisse, au lieu de véritablement stimuler la croissance. Cela dit, le marché boursier canadien a rebondi, grâce aux surprises économiques à la hausse. Cependant, nous ne misons pas trop sur ces éléments positifs pour l’avenir, et notre scénario de référence prévoit que le TSX restera à la traîne des indices américains. Les secteurs canadiens sensibles aux taux d’intérêt ont connu une bonne remontée, mais nous sommes devenus moins optimistes, parallèlement à une position plus neutre à l’égard des titres à revenu fixe.
Nous maintenons une note neutre (0) pour la région Europe, Australasie et Extrême-Orient (EAEO), vu que les marchés affichent une stagnation relative. Nous n’anticipons toutefois pas de détérioration marquée des perspectives. Les actions des marchés émergents et de la Chine figurent désormais à l’avant-scène. Bien que l’incidence sur l’économie puisse s’avérer importante, les répercussions sur les bénéfices sont moins évidentes à déterminer. À notre avis, les ratios cours-bénéfice2 seront stimulés à court terme par un regain de confiance, mais nous restons neutres (0) jusqu’à ce que nous constations d’autres signes de réforme structurelle.

CANADA

ÉTATS-UNIS

EAEO

MARCHÉS ÉMERGENTS

Positionnement du portefeuille

Titres à revenu fixe

Les baisses de taux ayant été relativement fortes et rapides au dernier trimestre, nous avons réduit nos positions en titres à revenu fixe. Dans cette catégorie d’actif, les obligations indexées sur l’inflation et à long terme sont toujours privilégiées.
En septembre, la Fed a abaissé son taux directeur de 50 pb. On pourrait en déduire qu’elle admet avoir attendu trop longtemps pour amorcer le cycle d’assouplissement, mais il ne s’agit pas d’un signe de panique pour rattraper son retard. En ce qui concerne les portefeuilles, les marchés obligataires estiment que la baisse de taux augmente la probabilité d’un atterrissage en douceur de l’économie, ce qui devrait stimuler les actions et peser sur les prix des obligations. Par conséquent, nous avons rajusté la note générale des obligations à neutre (0). C’est le bon moment pour encaisser des profits, étant donné que les taux ont nettement changé au cours du dernier trimestre. Cependant, dans la composante des titres à revenu fixe, nous maintenons notre préférence pour la duration3, car par le passé, les obligations à long terme ont continué de bien se comporter après la première réduction de taux. De plus, la corrélation négative à long terme entre les actions et les obligations est de retour. Dans ce contexte, la duration est maintenant une bonne couverture pour les actions. Tout ralentissement de l’emploi au Canada ou aux États-Unis devrait stimuler la demande d’obligations.
La seule modification apportée aux notes des titres à revenu fixe au cours du mois est l’abaissement de celle des titres de créance de catégorie investissement (CI) qui est passée de +1 à neutre (0). Les écarts demeurent très serrés, de sorte que nous préférons les obligations d’État, qui permettent de miser davantage sur la duration. En outre, nous avons accru l’exposition aux taux réels au moyen d’obligations indexées sur l’inflation, notamment d’obligations à rendement réel au Canada et de titres du Trésor américain protégés contre l’inflation (TIPS). Le taux neutre des obligations américaines à 10 ans a atteint 2 % pour la première fois en plusieurs années, ce qui conforte notre point de vue actuel.

TITRES DE CRÉANCE DE CATÉGORIE INVESTISSEMENT

TITRES D’EMPRUNT À HAUT RENDEMENT

TITRES DE CRÉANCE DES MARCHÉS ÉMERGENTS

DURATION

Positionnement du portefeuille

Secteur et facteur (tactique)

Les titres individuels du secteur de la technologie semblent chers, mais comme toujours, ils devraient dominer la croissance des bénéfices au troisième trimestre. À plus long terme, le marché semble ignorer les risques extrêmes et pourrait en subir les conséquences.
Les actions de valeur ont comblé une partie de l’écart par rapport au secteur de la technologie, mais ces gains étaient relativement faciles à réaliser. Nous avons donc ramené la note du facteur à un niveau légèrement optimiste (+1) alors qu’elle était nettement optimiste (+2) ce mois-ci. Compte tenu des instruments tactiques4 de mise en œuvre du bêta, nous continuons de sous-pondérer la technologie, mais nous augmentons la protection fondée sur des options pour les placements spécialisés. Dans l’ensemble, le maintien des placements dans la technologie, les technologies de l’information et les secteurs connexes est essentiel à la réussite à long terme. Cependant, plusieurs titres individuels paraissent certainement chers aux niveaux actuels. À l’inverse, selon un indice équipondéré, certaines sociétés de très bonne qualité affichent des valorisations raisonnables, une aubaine dont peuvent profiter les gestionnaires actifs. Les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière pourraient tirer de l’arrière à court terme, étant donné que les titres plus chers, qui ont inscrit un rendement supérieur depuis le début de l’année, prennent une pause. Cependant, nous nous attendons toujours à ce que ces sociétés génèrent des bénéfices supérieurs. Ainsi, les secteurs de la technologie et des services de communications devraient dominer la croissance des bénéfices, les estimations consensuelles étant de 14,6 % et de 12 %5, respectivement. En revanche, les estimations suivent une tendance baissière dans de nombreux autres secteurs, à commencer par l’énergie où les bénéfices devraient afficher une baisse de plus de 20 % sur 12 mois.
Pour ce qui est du quatrième trimestre et du premier trimestre de la nouvelle année, on entrevoit une hausse des risques extrêmes liés aux élections américaines et aux tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Pourtant, étonnamment, les prévisions de bénéfices sont généralement demeurées stables. Le marché semble faire fi de ces risques, tout en contredisant l’idée selon laquelle l’économie a suffisamment ralenti pour permettre à la Fed de poursuivre les baisses de taux. Tout compte fait, la déception attend peut-être le marché, soit lorsque les bénéfices seront publiés, soit lorsque les analystes côté vendeur reverront leurs estimations.

VALEUR

QUALITÉ

VOLATILLITÉ

TAILLE

Positionnement du portefeuille

Mise en œuvre

Le dollar canadien bénéficie de facteurs moyennement favorables qui ne changent pas nos prévisions. L’or prend une pause, mais nous demeurons convaincus par son potentiel à long terme. Le coût de la couverture de l’énergie a grimpé, mais elle en vaut la peine.
Quelques facteurs mineurs appuient le dollar canadien (baisse des taux de la Fed, hausse des taux d’épargne au Canada, données économiques légèrement meilleures que prévu), mais ils ne sont pas suffisants pour changer notre note légèrement pessimiste (-1). Par ailleurs, l’or marque le pas après avoir franchi la barre des 2 600 $ US l’once. Nous continuons de prévoir un nouveau sommet de 2 700 $, alors que l’incertitude monte à l’approche des élections américaines et en raison des conflits armés dans le monde. Cependant, nous avons acheté des options de vente pour protéger en partie les gains réalisés (encore une fois, il a fallu sacrifier quelques points de base pour augmenter le filet de sécurité). Nous demeurons convaincus du potentiel à long terme de l’or.
En ce qui concerne la couverture des actions, le coût de la protection contre les pertes par rapport à l’achat du potentiel de hausse a fortement augmenté. Cela dit, nous recherchons des occasions d’accroître le risque à l’approche du quatrième trimestre qui, historiquement, est la période de l’année où les rendements sont les meilleurs.
Gold bull on chart background

$ CAD

$ OR

Footnotes

1 Alpha : Mesure de rendement; souvent considérée comme le rendement actif d’un placement. Elle évalue le rendement d’un placement par rapport à un indice boursier ou indice de référence qui est considéré comme représentant l’évolution du marché dans son ensemble. Le rendement excédentaire d’un placement par rapport au rendement de l’indice de référence représente l’alpha du placement.

 

2 Le ratio cours-bénéfice (C/B) est un outil qui permet de déterminer la valeur relative la moins élevée d’une action. Il établit un lien entre la valeur marchande d’une société et les profits qu’elle génère. Les ratios C/B sont calculés en divisant le cours du titre d’aujourd’hui par le bénéfice par action sur douze mois.

 

3 Duration : Une mesure de la sensibilité du cours d’un placement à revenu fixe face à un changement qui survient dans les taux d’intérêt. La duration est exprimée en nombre d’années. On s’attend à ce que le cours d’une obligation dont la duration est plus longue augmente (baisse) plus que celui d’une obligation dont la duration est plus courte lorsque les taux d’intérêt baissent (augmentent).

 

4 Bêta : Mesure de la volatilité – ou du risque systématique – d’un titre ou d’un portefeuille par rapport au marché dans son ensemble.

 

5 Bloomberg/BMO Gestion mondiale d’actifs.

Avis

Les opinions exprimées par le directeur de portefeuille représentent son évaluation des marchés au moment de la publication. Ces opinions peuvent changer en tout temps et sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.

 

Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus.

 

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