Perspective
Perspectives des secteurs mondiaux en 2025
Comprendre l’univers des actions mondiales
13 janvier 2025
Lorsqu’il s’agit des actions mondiales, notre philosophie est simple : l’activité d’une entreprise importe plus que son emplacement géographique. Les banques américaines ont plus en commun avec les banques allemandes qu’avec une société américaine du secteur de la santé. Le développement de l’intelligence artificielle (IA) peut se faire n’importe où, de la Silicon Valley à Singapour en passant par Shenzhen, en Chine. Le pétrole demeurera un marché exclusivement international, que les foreurs soient domiciliés au Canada ou en Australie. C’est pourquoi nos DGP sont des spécialistes sectoriels qui ont acquis une véritable expertise dans leur propre domaine. Nous avons construit un portefeuille d’actions de base en faisant appel à nos meilleures idées, un secteur à la fois.
Les relations étroites que notre équipe entretient avec les entreprises et sa connaissance approfondie des tendances du secteur, y compris les chaînes d’approvisionnement, les brevets et les contextes réglementaires, nous permettent de repérer des occasions de placement plus intéressantes et de garder une longueur d’avance. Il en résulte une approche plus large, plus approfondie et plus souple des placements en actions mondiales.
Ce rapport spécial présente les meilleures perspectives sectorielles mondiales de notre équipe alors que nous nous tournons vers 2025.
Accéder à la stratégie
Fonds | Série Conseiller | Série F | Série FNB |
BMO Fonds mondial d’actions | BMO99743 | BMO95743 | BGEQ ($ CA) |
BMO Fonds innovations mondiales | BMO99164 | BMO95164 | BGIN ($ CA) |
BMO Fonds d’occasions de dividendes mondiaux | BMO99334 | BMO95334 | BGDV ($ CA) |
BMO Fonds d’infrastructures mondiales | BMO99150 | BMO95150 | BGIF ($ CA) |
BMO Fonds FPI mondiaux | BMO99336 | BMO95336 | BGRT ($ CA) |
Technologies de l’information et services de communications
Nous sommes optimistes à l’égard des perspectives des actions technologiques en 2025, avec des avertissements sur les sept magnifiques (Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia et Tesla). Compte tenu du lancement récent de la gamme de produits Blackwell de Nvidia et des améliorations qu’elle offre, nous croyons que le cycle des dépenses en immobilisations dans l’intelligence artificielle (IA) se poursuivra en 2025. Un contexte réglementaire potentiellement moins restrictif aux États-Unis sous la nouvelle administration du président Trump pourrait créer des occasions d’acquisition, ce qui pourrait profiter aux candidats à l’acquisition de sociétés à petite capitalisation. Les perspectives des logiciels d’entreprise, dont la demande a baissé au cours des dernières années, pourraient s’améliorer au fil de l’amélioration des conditions économique et l’augmentation des dépenses en immobilisations en raison de la baisse potentielle des taux d’imposition. Un appétit accru pour le risque et un contexte de taux d’intérêt plus favorable peuvent également relancer les marchés des capitaux actions après une longue absence, ce qui conduirait à de nouveaux appels publics à l’épargne (PAPE) technologiques ciblant de nouveaux marchés comme l’IA. En ce qui concerne le secteur des services de communications, nous attendons une décision imminente sur l’interdiction éventuelle de TikTok. Une interdiction serait probablement avantageuse pour les sociétés de réseaux sociaux aux États-Unis, tandis qu’une intervention et des solutions présidentielles pourraient être négatives pour le secteur.
Santé
La situation du secteur de la santé s’annonce intéressante à la veille de 2025, avec des points positifs et négatifs à l’horizon. Du côté négatif, les risques de perturbations politiques liés à l’arrivée de l’administration Trump et une attente générale de vigueur économique tendraient à justifier la prudence pour l’ensemble du secteur, tandis que des valorisations relatives proches de leurs creux historiques donnent à penser que la majorité des inquiétudes sont amplement prises en compte. Sous la surface, il existe des écarts importants entre les sous-secteurs et les sociétés individuelles, certaines étant susceptibles de profiter des changements apportés à la politique de santé américaine, tandis que d’autres sont à risque. Selon nous, la plus grande préoccupation liée à l’arrivée de l’administration républicaine concerne le secteur biopharmaceutique, qui est probablement exposé à un risque continu et potentiellement accru de pression sur les prix des médicaments. Cela dit, nous pensons que les sociétés qui offrent des produits novateurs se comporteront bien dans n’importe quel contexte politique, et nous continuons de concentrer nos investissements dans le secteur de la santé sur les sociétés qui : 1) disposent de produits qui sauvent des vies; ou 2) peuvent faire économiser de l’argent au système de santé. Compte tenu des effets attendus des politiques menées, nous prévoyons que les segments des soins gérés et des technologies médicales seront mieux positionnés que ceux des fournisseurs et des outils des sciences de la vie et nous continuons de privilégier les sociétés biopharmaceutiques dont les produits sont novateurs.
Consommation discrétionnaire
À l’approche de 2025, le rythme accéléré des changements dans les principaux facteurs économiques alimente l’optimisme croissant à l’égard des dépenses de consommation discrétionnaire, ce qui renforce notre préférence pour les biens discrétionnaires au détriment des biens de consommation de base.
La confiance des consommateurs demeure inférieure aux niveaux d’avant la pandémie et les habitudes de dépenses sont sélectives, mais la hausse des salaires et des dépenses chez les consommateurs américains à revenu élevé laisse entrevoir un potentiel de dépenses plus important en 2025. Plusieurs autres facteurs contribuent à cet optimisme :
Le marché de l’emploi au sens large demeure résilient, avec des salaires stables et une croissance des salaires réels.
L’inflation continue de ralentir, ce qui soutient le pouvoir d’achat.
Les taux d’intérêt ont reculé, ce qui a créé un contexte plus favorable aux achats importants.
Le patrimoine global a augmenté, soutenu par de solides rendements sur l’ensemble des marchés financiers, ce qui a pour effet de favoriser les dépenses des ménages à revenu plus élevé.
La baisse des prix des carburants profite particulièrement aux consommateurs à revenu faible et moyen, ce qui atténue les pressions sur le coût de la vie.
En ce qui concerne certaines catégories, nous avons constaté que les dépenses de consommation en biens ont largement retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie de COVID-19 en pourcentage de la consommation des ménages et nous croyons que certaines catégories devraient voir leurs tendances s’améliorer à l’avenir. Nous demeurons toutefois prudents à l’égard des valorisations de certains sous-secteurs et de l’incidence potentielle des tarifs douaniers, qui pourraient présenter des risques pour les perspectives.
Biens de consommation de base
Nous sommes relativement prudents à l’égard des biens de consommation de base à l’approche de 2025. Malgré la croissance soutenue des salaires et les possibilités d’emploi, les ménages à revenu faible et moyen se remettent encore du récent contexte inflationniste. Les détaillants réagissent à cette situation en exerçant des pressions sur les fournisseurs. La combinaison d’une baisse de l’inflation et d’un contexte plus promotionnel se traduit par un ralentissement de la croissance du chiffre d’affaires. De plus, les guerres commerciales constituent une menace supplémentaire pour les multinationales, à la fois en ce qui a trait à l’incidence sur les prix, mais aussi à la perception locale des marques étrangères et de leur attrait. Même si le marché connaît ces risques, il reste à voir quelle sera l’ampleur de l’incidence.
Le rythme de croissance des fournisseurs nous inquiète, mais nous demeurons optimistes à l’égard de certains segments du secteur des biens de consommation de base, comme les détaillants et les distributeurs. De plus, les sociétés dont les marques sont dominantes et novatrices demeurent résilientes.
Services financiers
Les perspectives du secteur mondial des services financiers restent globalement positives. Aux États-Unis, la résilience de l’économie et la diminution des obstacles réglementaires devraient soutenir une bonne croissance des bénéfices des banques, des courtiers, des sociétés de gestion de placements et des assureurs. Ces perspectives positives sont contrebalancées par les valorisations plutôt élevées des grandes sociétés qui composent les indices de référence, ce qui limitera le potentiel de hausse des indices de référence du secteur financier américain dans son ensemble. En dehors des États-Unis, les investisseurs se montrent beaucoup plus prudents à l’égard de la croissance économique, ce qui se reflète dans les valorisations extrêmement basses, lesquelles pourraient soutenir des rendements nettement positifs dans un contexte économique modérément favorable.
Immobilier
Les perspectives des fiducies de placement immobilier (FPI) mondiales sont généralement positives à l’approche de 2025. Aux États-Unis, la résilience de l’économie et le recul des livraisons de nouvelles constructions devraient favoriser une amélioration de la dynamique de l’offre et de la demande dans divers marchés et types de propriété. Par ailleurs, une forte baisse des mises en chantier laisse entrevoir un ralentissement de l’augmentation de l’offre de nouveaux biens immobiliers dans les années à venir. Alors que l’incertitude persiste quant aux politiques de M. Trump, des propositions comme la baisse de l’impôt sur les sociétés et la déréglementation pourraient stimuler les bénéfices des sociétés, l’activité de location et les investissements – un point positif pour l’immobilier commercial, notamment les bureaux, le logement, l’immobilier industriel et les commerces de détail. Avec la réouverture des marchés des transactions, les FPI affichant un bilan plus solide sont bien placées pour tirer parti d’occasions de stimuler la croissance externe. De plus, les difficultés de refinancement s’atténuent, ce qui pourrait se traduire par une amélioration de la croissance des bénéfices en 2025 par rapport à 2024.
Énergie
Le potentiel de hausse du marché du pétrole pourrait être limité, ce qui s’explique en grande partie par l’augmentation de la capacité de réserve et la croissance plus modérée de la demande, en particulier en Chine, qui a été un moteur essentiel de la demande mondiale au cours des deux dernières décennies. De plus, plusieurs projets à long terme au Brésil, au Canada, en Argentine et au Guyana devraient être mis en service. À moins d’un durcissement des sanctions américaines contre l’Iran, la Russie ou le Venezuela qui perturberait les approvisionnements en pétrole, les prix pourraient devoir baisser pour décourager la production à cycle court et permettre une baisse, ce qui pourrait contribuer à rééquilibrer le marché. La croissance de la demande devrait ralentir, mais elle devrait se poursuivre pendant encore quelques années, principalement en raison de l’augmentation de la demande dans les secteurs de l’aviation et des produits chimiques.
Matières premières
La présidence Trump 2.0 devrait être très controversée avec des politiques susceptibles de créer de la volatilité1 (et des occasions) dans le secteur des matières premières. Les tarifs douaniers, un élément clé de son programme, pourraient accroître les pressions à la hausse sur l’inflation et possiblement ralentir la croissance économique. L’une des promesses de Trump est de relever les tarifs douaniers imposés à la Chine, le plus grand consommateur mondial de nombreuses matières premières, ce qui pourrait exercer des pressions à la baisse sur la demande mondiale, mais la Chine pourrait réagir en prenant des mesures de relance pour contrebalancer les répercussions de cette augmentation. Entre-temps, le cycle de réduction des taux en cours, qui a commencé en 2024, devrait continuer d’offrir un peu de répit et un soutien potentiel aux indices des directeurs d’achats (PMI) du secteur manufacturier actuellement faibles. L’accent mis par M. Trump sur la déréglementation et les politiques MAGA (« Make America Great Again ») continuera probablement de soutenir certains produits de base, comme les agrégats et le ciment, qui sont difficiles à importer et nécessaires à la construction aux États-Unis.
Industrie
L’industrie profite des facteurs favorables provenant des tendances à long terme, comme l’électrification, l’efficacité énergétique, l’automatisation, la numérisation et la délocalisation dans des pays proches. Si ces tendances ne sont pas nouvelles, les contraintes physiques persistantes qui pèsent sur la croissance, notamment la main-d’œuvre, les terrains, l’énergie et l’équipement, laissent présager un cycle de demande prolongé. En effet, la majeure partie du financement bipartite au titre de l’Infrastructure Investment and Jobs Act n’a pas encore été dépensée. Cependant, l’administration Trump accroît l’incertitude. Si le niveau actuel de confiance du secteur reflète une opinion favorable à l’égard de l’accélération de délocalisation dans des pays proches2 et des investissements dans l’énergie, la voie à suivre dépendra des répercussions des politiques sur l’inflation, les taux d’intérêt, les routes commerciales et la situation géopolitique. En dehors des mégatendances, le cycle court et le niveau de confiance général du secteur industriel demeurent faibles, ce qui témoigne de la faiblesse du complexe automobile, d’une activité modérée en Chine et de l’hésitation à l’égard des projets. Ces marchés visent un creux en 2025. Par ailleurs, les modèles d’affaires caractérisés par une croissance autonome, une forte répercussion de l’inflation, une demande récurrente résiliente, des possibilités de fusions et acquisitions et des occasions d’efficience continue offrent une valeur durable.
Services publics
Nous sommes généralement optimistes à l’égard des services publics mondiaux. Certaines manchettes sur la possible révision par la nouvelle administration Trump de l’Inflation Reduction Act et des crédits d’énergie renouvelable ainsi que des primes et d’autres mesures incitatives pourraient exercer des pressions à court terme sur les titres américains, en particulier les actions du secteur des énergies renouvelables et de l’énergie propre. Cependant, le marché a déjà pris en compte un niveau de révisions limité, et nous croyons que la confiance pourrait s’améliorer lorsque les politiques seront plus claires. Nous pensons que les producteurs d’électricité indépendants et les services publics réglementés américains continueront de profiter de la croissance de la demande d’électricité à long terme et des exigences croissantes de renforcement du réseau, tandis que l’énergie éolienne en mer pourrait être davantage menacée. Compte tenu de la normalisation des tarifs de l’électricité, les services publics européens feront probablement face à moins de défis réglementaires, grâce à l’augmentation de l’offre mondiale et à la stabilisation des prix du gaz naturel liquéfié (GNL) en tant que combustible marginal. De plus, l’électrification devrait continuer à stimuler la transition énergétique en Europe, ce qui nécessite des investissements constants dans transport et la distribution ainsi qu’une réforme de la tarification afin de refléter la dynamique du bouquet énergétique actuel et futur. Les services publics intégrés profiteront de ces tendances. En Chine, la chaîne de valeur des énergies renouvelables pourrait commencer à atteindre son point le plus bas, ce qui pourrait mener la reprise après un creux de plusieurs années. Malgré la faible probabilité de mesures de relance musclées, plusieurs segments, comme les réseaux intelligents et la transition du charbon au gaz, sont toujours susceptibles de recevoir de solides soutiens financiers. Nous sommes préoccupés par la hausse des taux en réponse à l’inflation en Amérique latine. Elle pourrait avoir une incidence négative sur la valorisation de leur base d’actifs.
Pour en savoir plus sur les risques et les occasions liés au marché, explorez nos perspectives sur les placements pour 2025.
Perspectives
Sources
1Volatilité : Mesure la fluctuation du cours d’un titre, d’un instrument dérivé ou d’un indice. La mesure la plus couramment utilisée de la volatilité des fonds d’investissement est l’écart-type.
2Délocalisation dans des pays proches : le déplacement des réseaux de la chaîne d’approvisionnement de rivaux géopolitiques vers des alliés.
Avis juridiques :
Cet article est fourni à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements particuliers ou les stratégies de négociation doivent être évalués en fonction de la situation de l’investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels.
Les opinions exprimées par le directeur de portefeuille représentent son évaluation des marchés au moment de la publication. Ces opinions peuvent changer sans préavis, à tout moment. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.
Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus simplifié.
Les placements dans les fonds d’investissement et dans les fonds négociés en bourse (FNB) peuvent comporter des frais de courtage, des frais de gestion et d’autres frais (s’il y a lieu). Les placements dans les fonds d’investissement peuvent comporter des commissions de suivi. Veuillez lire l’aperçu du fonds, l’aperçu du FNB ou le prospectus du fonds d’investissement ou du FNB en question avant d’investir. Les fonds d’investissement et les FNB ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur.
Pour connaître les risques liés à un placement dans les fonds d’investissement BMO ou les FNB BMO, veuillez consulter les risques spécifiques énoncés dans le prospectus du fonds d’investissement ou du FNB en question. Les FNB BMO s’échangent comme des actions, ils peuvent se négocier à escompte à leur valeur liquidative et leur valeur marchande fluctue, ce qui peut augmenter le risque de perte. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées.
Les fonds d’investissement BMO sont offerts par BMO Investissements Inc., un cabinet de services financiers et une entité distincte de la Banque de Montréal. Les FNB BMO sont gérés et administrés par BMO Gestion d’actifs inc., une société de gestion de fonds d’investissement et de gestion de portefeuille et une entité juridique distincte de la Banque de Montréal.
BMO Gestion mondiale d’actifs est une marque de commerce sous laquelle BMO Gestion d’actifs inc. et BMO Investissements Inc. exercent leurs activités.
« BMO (le médaillon contenant le M souligné) » est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal