Investissement responsable

Une transformation avec l’intelligence artificielle « équitable »

28 février 2024

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Aperçu

  • Avec le temps, jusqu’à 60 % des emplois dans le monde pourraient être touchés par l’intégration de l’intelligence artificielle, certains de manière positive et d’autres de manière négative. Pouvons-nous tirer des leçons d’autres transitions à grande échelle?

  • Étant donné que la transition énergétique a également des conséquences considérables sur les travailleurs de certains secteurs, nous examinons la pertinence des principes de transition équitable pour une transformation imminente avec l’intelligence artificielle.

  • Nous présentons ce à quoi ressemblent les pratiques responsables pour les entreprises qui développent et adoptent des technologies d’intelligence artificielle et faisons des recommandations aux autres investisseurs.

Bien que la panique dans la population à l’égard d’une apocalypse potentielle causée par l’intelligence artificielle se soit quelque peu calmée, les experts s’entendent pour dire que l’intelligence artificielle transformera de nombreux aspects de nos vies. Cela comprend des occasions propices de croissance, de productivité et d’innovation. Par exemple, Goldman Sachs prévoit que l’adoption de l’intelligence artificielle entraînera une croissance de la productivité de 1,5 % par année et une augmentation de 7 % de la valeur des biens et services à l’échelle mondiale1. La croissance de la productivité signifie également qu’il y aura des changements dans notre façon de travailler. Les entreprises prévoient qu’en 2027, près de la moitié (44 %) des compétences de base des travailleurs seront perturbées.2 Par conséquent, l’un des messages clés du Forum économique mondial de 2024 à Davos concernant la transformation avec l’intelligence artificielle était que le perfectionnement et le développement sont essentiels pour assurer un avenir du travail équitable.

Une nouvelle recherche3 de Deloitte auprès de dirigeants d’entreprise sur l’intelligence artificielle a révélé que près de 80 % d’entre eux s’attendent à ce que l’intelligence artificielle générative transforme considérablement leur entreprise et leur secteur au cours des trois prochaines années. Ils se disent enthousiastes et préoccupés, et d’autres sources semblent d’accord. Au début de 2024, le Fonds monétaire international a constaté que 40 % des emplois dans le monde sont exposés à l’intelligence artificielle. Ce pourcentage est encore plus élevé, soit 60 %, dans les économies avancées, en raison de la prévalence plus élevée des emplois dits cognitifs.4 Sur ces 60 %, environ la moitié des emplois devraient être touchés négativement, tandis que l’autre moitié devrait profiter des améliorations engendrées par l’intelligence artificielle.

Contrairement aux progrès importants déjà réalisés en matière d’automatisation qui ont principalement touché la classe moyenne et la classe inférieure, les risques de déplacement d’emplois liés à l’intégration de l’intelligence artificielle s’étendent également aux travailleurs à revenu plus élevé. En même temps, les emplois mieux rémunérés pourraient profiter davantage de l’intégration de l’intelligence artificielle, ce qui pourrait se traduire par un avantage concurrentiel et une croissance du revenu pour les hauts salariés qui apprendront à utiliser l’intelligence artificielle pour améliorer leurs compétences ou leurs résultats. Par conséquent, même si des travailleurs à revenu élevé risquent de perdre leur emploi, le Fonds monétaire international prévoit toujours que l’intelligence artificielle augmentera l’inégalité des richesses.5 De même, McKinsey a constaté que les travailleurs américains qui ont des emplois moins bien rémunérés dans les secteurs de la fabrication, du service à la clientèle, de la restauration et du soutien administratif risquent jusqu’à 14 fois plus de devoir changer de profession d’ici 2030 à cause de l’intelligence artificielle, tandis que la demande pour les professions à revenu plus élevé dans le secteur des soins de santé, la technologie et le transport connaîtront probablement une croissance considérable.6

Si la transformation de l’intelligence artificielle entraîne des changements, ne serait-ce qu’à la moitié de l’échelle des révolutions agricoles et industrielles, pour faciliter une transformation ordonnée en minimisant les répercussions négatives de ces changements, il faut planifier et réfléchir aux conséquences imprévues sur la main-d’œuvre et la société. Une telle transformation ne devrait pas créer de plus grandes inégalités ni laisser pour compte certains groupes de personnes.

Où avons-nous déjà entendu cela?

Ce qu’est une transition équitable?

Au moment d’écrire ces lignes, les agriculteurs français ont bloqué Paris avec des tracteurs en affirmant subir une baisse de leurs revenus et souffrir de la réglementation environnementale et de la lourdeur des formalités administratives7. Il y a eu partout en Europe des protestations similaires des agriculteurs contre les politiques en matière de durabilité, l’augmentation de la fiscalité, les risques de pénurie d’eau et les sécheresses. Comme le souligne Chatham House : « Les manifestations des agriculteurs sont un excellent exemple des conséquences en ce qui concerne le déraillement des risques liés à la durabilité parce qu’on n’a pas assez réfléchi à la nécessité d’une transition équitable. »8

Une transition équitable peut faire référence à une transition qui a des répercussions sur les travailleurs, les collectivités et les entreprises d’un secteur (ou de plusieurs secteurs) où la justice, l’équité, la création d’emplois et la justice sociale doivent faire partie de la stratégie de transition. Il fait référence, plus récemment, au passage à une économie à faibles émissions de carbone. Un large soutien à la décarbonation ne peut être fructueux que si des solutions et des occasions sont proposées aux travailleurs et aux collectivités les plus touchés par ce changement. Comme pendant la révolution industrielle, qui a eu des répercussions profondes et parfois néfastes sur les agriculteurs et les travailleurs d’usine, une transition vers une économie à faibles émissions de carbone peut avoir des répercussions négatives sur les travailleurs et les collectivités qui dépendent des secteurs à fortes émissions. Si les transitions ne sont pas adéquatement planifiées ou si le rythme des changements est trop rapide pour que les politiques et les interventions sociales suivent le rythme, cela peut causer du chômage, de l’opposition et des troubles civils.9

Les transitions doivent rallier la population, plutôt que de l’exclure.

En 2021, BMO Gestion mondiale d’actifs a signé une déclaration des investisseurs indiquant les attentes des investisseurs à l’égard des principes relatifs aux normes de travail et aux répercussions sur la collectivité (En anglais seulement). Les cinq principes fondamentaux étaient les suivants :

  1. Jeter les bases de ce que constitue un travail décent, et en matière d’avantages sociaux et de conditions de travail

  2. Offrir des occasions équitables pour les emplois de qualité

  3. Investir dans les collectivités touchées

  4. Favoriser la transparence et la responsabilité

  5. Soutenir des politiques de transition équitables à tous les niveaux

L’organisme de défense des intérêts climatiques Ceres a également élaboré une feuille de route pour 2030 vers un avenir juste et inclusif (en anglais seulement) qui fait écho à l’esprit de ces principes. Les défenseurs d’une transition équitable soulignent souvent que les transitions qui touchent les travailleurs réussissent le plus souvent lorsque les travailleurs prennent eux-mêmes une part active au processus de prise de décision et que les personnes touchées ont la possibilité d’élaborer conjointement des stratégies liées à la transition.

Appliquer la transition équitable à la transformation de l’intelligence artificielle

À l’instar des efforts d’atténuation des changements climatiques, l’intelligence artificielle a le potentiel d’accentuer les injustices existantes et d’élargir les inégalités.10 Elle pourrait notamment élargir le fossé numérique entre pays développés et pays en développement, renforcer les préjugés à l’égard des systèmes d’apprentissage machine et déplacer des travailleurs dans les secteurs habituellement externalisés vers les pays en développement, et notamment les centres d’appels et le dépannage informatique. Bien que de nouveaux emplois soient créés chaque jour pour soutenir les types d’annotation de données nécessaires à la formation des modèles d’apprentissage machine, ces emplois ont tendance à être précaires, à offrir de bas salaires et à être propices aux violations des droits de la personne.11 Par exemple, l’étiquetage de photos, de textes, d’enregistrements audio et d’autres données dans différentes langues afin d’améliorer les systèmes d’intelligence artificielle est souvent confié en sous-traitance à des travailleurs fantômes qui effectuent un travail humain invisible pour former des systèmes technologiques utilisés chaque jour par des personnes. 12 Selon certains rapports, ces travailleurs sont payés moins que le salaire minimum dans des pays où le salaire minimum est déjà nettement inférieur à celui en Amérique du Nord,13 et sont souvent les premiers à perdre des contrats lorsque de grandes entreprises technologiques adoptent des mesures de réduction des coûts.

Par conséquent, une transformation de l’intelligence artificielle doit être fondée sur le respect des droits de la personne, le travail décent et la participation des personnes, grâce à des investissements adéquats de la part des gouvernements et des entreprises dans la requalification, le soutien des programmes et la garantie d’occasions équitables.

Dans le secteur de l’intelligence artificielle lui-même, nous travaillons à élaborer des lignes directrices en l’absence de politiques publiques qui évoluent rapidement. Le partenariat sur l’intelligence artificielle est une coalition qui réunit des voix diverses travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle dans le but de répondre aux questions sur l’avenir de l’humanité avec l’intelligence artificielle. Il a élaboré un ensemble de lignes directrices14 sur l’intelligence artificielle qui reposent sur l’idée que, pour être en mesure d’améliorer le futur avec l’intelligence artificielle, il faut travailler dès aujourd’hui pour assurer des résultats équitables, y compris les répercussions de l’intelligence artificielle sur les emplois. Les principaux risques que le groupe repère à court terme sont les suivants : la consolidation de la richesse aux mains de quelques entreprises et quelques pays, la réduction des salaires pour les emplois non spécialisés et les emplois à faible salaire, l’attribution de tâches gratifiantes à des algorithmes, des tendances perturbatrices en matière de chômage lorsque le renouvellement ou le renforcement des compétences n’est pas adéquatement planifié.

Plusieurs des principes clés de ces lignes directrices et outils en matière d’intelligence artificielle présentent des similitudes avec les principes d’une transition équitable. Il s’agit notamment des aspects suivants :

  1. mobiliser les travailleurs touchés par les transformations de l’intelligence artificielle et les intégrer aux processus de développement de façon à représenter les intérêts collectifs des travailleurs;

  2. rechercher une prospérité commune et générer des profits de manière responsable;

  3. améliorer la qualité ou la satisfaction au travail.

Certains gouvernements ont également reconnu plus officiellement qu’une transformation technologique axée sur l’intelligence artificielle nécessite la participation des travailleurs. Dès 2021, l’Espagne a adopté sa charte des droits numériques, qui vise à protéger les droits des citoyens dans une nouvelle ère d’Internet et d’intelligence artificielle.15 Elle traite de non-discrimination des algorithmes, du droit de demander une surveillance humaine ou une intervention des technologies et le droit de participer et de façonner l’espace public. À la fin de 2023, l’administration Biden aux États-Unis a publié un décret sur une intelligence artificielle sûre et digne de confiance, qui évoque à un modèle américain de déclaration des droits en matière d’intelligence artificielle.16 Ce décret vise expressément à appuyer la capacité 17des travailleurs à négocier collectivement, à investir dans la formation et le perfectionnement de la main-d’œuvre pour tous et à renforcer le soutien fédéral aux travailleurs qui font face à des perturbations causées par l’intelligence artificielle.18

Plusieurs grands syndicats de secteurs qui subissent déjà des répercussions liées à l’intelligence artificielle, comme les médias, les télécommunications et la technologie, ont travaillé fort pour intégrer aux conventions collectives les droits des travailleurs en matière d’intelligence artificielle. Par exemple, la Writers Guild of America, la SAG-AFTRA et d’autres syndicats des médias, ainsi que les Communications Workers of America, viennent tout juste de signer une convention collective avec Microsoft qui couvre les travailleurs de son studio de jeux vidéo ZeniMax et qui oblige l’entreprise à informer le syndicat lorsque l’intelligence artificielle ou l’automatisation pourrait avoir une incidence sur le travail des employés syndiqués, ce qui leur donne l’occasion de négocier en tenant compte des répercussions possibles.19 De plus, Deutsche Telecom et son conseil des travailleurs ont publié un manifeste stipulant que l’utilisation de systèmes d’intelligence artificielle ne doit pas avoir d’incidence négative sur la sécurité, la santé et les droits fondamentaux des employés17. Ce manifeste devance la future réglementation plus officielle de l’Union européenne, la Loi sur l’intelligence artificielle21 qui fait actuellement l’objet du processus législatif, et adopte une approche fondée sur le risque pour veiller à ce que l’utilisation de l’intelligence artificielle n’ait pas d’incidence négative sur les droits fondamentaux des travailleurs, entre autres.

Les investisseurs peuvent poser des questions aux entreprises qui développent des technologies d’intelligence artificielle et aux entreprises qui utilisent et adoptent ces technologies sur leur stratégie et les encourager à adopter un état d’esprit axé sur la transformation de l’intelligence artificielle « équitable » et à élaborer conjointement des stratégies avec les travailleurs.

Mesures à prendre par l’investisseur responsable

À BMO Gestion mondiale d’actifs, notre travail de gérance de l’intelligence artificielle responsable est principalement axé sur la technologie de reconnaissance faciale et ses répercussions potentielles sur la discrimination, la surveillance et la confidentialité des données. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce travail, vous trouverez les rapports sur les résultats de cette mobilisation ici. Comme la réglementation est loin d’être prête, les entreprises doivent s’engager volontairement à respecter les principes éthiques et à miser sur l’harmonisation en matière de droits de la personne, notamment en adoptant les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme des Nations Unies (PDNU). Nous encourageons systématiquement les entreprises à adopter des pratiques de diligence raisonnable conformes aux PDNU en matière de droits de la personne, qui permettent aux entreprises de mieux comprendre les répercussions négatives de leur conduite sur les gens, y compris leur personnel.

À l’avenir, nous allons intervenir activement auprès des entreprises afin qu’elles créent et qu’elles adoptent des solutions d’intelligence artificielle de façon responsable, dans une optique de transformation équitable, en nous fiant à des sources comme les données de la World Benchmarking Alliance sur l’inclusion numérique et en nous joignant à de futures collaborations pertinentes avec des investisseurs sur cette question.

Pour en savoir plus sur les répercussions positives et négatives sur la durabilité de l’intelligence artificielle, vous pouvez écouter le balado de BMO Sustainability Leaders.

Perspectives

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Sources

1AI may start to boost US GDP in 2027 (goldmansachs.com) (L’intelligence artificielle pourrait commencer à faire croître le PIB des États-Unis en 2027) (En anglais seulement)

26 work and workplace trends to watch in 2024 | World Economic Forum (weforum.org) (Six tendances à surveiller en 2024 dans le domaine du travail | Forum économique mondial) (En anglais seulement)

3us-state-of-gen-ai-report.pdf (deloitte.com)

4(En anglais seulement) Intelligence artificielle générative : L’intelligence artificielle, l’automatisation et l’avenir du travail

5Gen-AI : Artificial Intelligence and the Future of Work (imf.org) (En anglais seulement) (Intelligence artificielle générative :L’intelligence artificielle, l’automatisation et l’avenir du travail)

6Jobs at Risk That AI Will Replace, Change the Most by 2030: McKinsey (businessinsider.com) (Emplois à risque que l’intelligence artificielle remplacera et qui changeront le plus d’ici 2030 : McKinsey) (En anglais seulement)

7Les agriculteurs en colèretentent de placer Paris en état de siège – Radio Canada

8European farmers protests show the need for a just transition to Net Zero (Les manifestations des agriculteurs européens montrent la nécessité d’une transition équitable vers la carboneutralité) | Chatham House – Groupe de réflexion sur les affaires internationales (En anglais seulement)

9Just-transition-Approach-Report-February-2021.pdf (worldbenchmarkingalliance.org) (En anglais seulement)

10What We Need for a Just AI Transition (newamerica.org) (Ce dont nous avons besoin pour une transition juste vers l’intelligence artificielle) (En anglais seulement)

11OpenAI Used Kenyan Workers on Less Than $2 Per Hour: Exclusive | TIME (OpenAI a fait travailler des travailleurs kényans pour moins de 2 $ l’heure : Exclusif | TIME (En anglais seulement)

12Precarious conditions of AI ‘ghost workers’ revealed by Google termination of Appen contract, union says | Business | The Guardian (Les conditions précaires des travailleurs fantômes de l’intelligence artificielle révélées par la résiliation du contrat d’Appen par Google, selon le syndicat | The Guardian (En anglais seulement)

13Millions of Workers Are Training AI Models for Pennies | WIRED UK (Des millions de travailleurs forment des modèles d’intelligence artificielle pour presque rien | WIRED UK) (En anglais seulement)

14Guidelines for AI and Shared Prosperity – Partnership on AI (Lignes directrices sur l’intelligence artificielle et la prospérité partagée – Partenariat sur l’intelligence artificielle) (En anglais seulement)

15La Moncloa. 14 juillet 2021. Sánchez presents the Digital Rights Charter with which « Spain is at the international forefront in protecting citizens’ rights » [President/News] (Le premier ministre Sánchez présente la charte des droits numériques, qui place l’Espagne à l’avant-garde internationale en matière de protection des droits des citoyens) (En espagnol seulement)

16Blueprint for an AI Bill of Rights | OSTP | The White House (Modèle de déclaration des droits en matière d’intelligence artificielle | OSTP | La Maison-Blanche) (En anglais seulement)

17Deutsche Telekom commits to AI ethics | Deutsche Telekom

18FACT SHEET:President Biden Issues Executive Order on Safe, Secure, and Trustworthy Artificial Intelligence | The White House (PRÉSENTATION : Le président Biden publie un décret sur une intelligence artificielle sécuritaire et digne de confiance | La Maison-Blanche) (En anglais seulement)

19Empowered workers are key for AI to reach its full potential | World Economic Forum (weforum.org) (Des travailleurs habilités sont essentiels pour que l’intelligence artificielle atteigne son plein potentiel | Forum économique mondial) (En anglais seulement)

17Deutsche Telekom commits to AI ethics | Deutsche Telekom

21EU AI Act: first regulation on artificial intelligence | Topics | European Parliament (europa.eu) (Loi sur l’intelligence artificielle de l’Union européenne : première réglementation de l’intelligence artificielle | Sujets | Parlement européen

Avis

Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus.

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